Sexe: l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, l’une des régions "les moins chaudes" de France
Les habitants de la nouvelle région Grand-Est sont prudes, selon une enquête menée par un site spécialisé dans la vente de voyage pour couples. Le site a mesuré plusieurs facteurs dont la consommation de porno sur internet ou encore le nombre de partenaires sexuels.
Selon une enquête publiée par le site WeRomantique, spécialisé dans la vente de voyages romantiques pour les couples, la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine est l’une des moins portées sur la chose avec la Normandie, la Bretagne, les Hauts-de-France ou encore la Bourgogne-Franche-Comté. D’abord, le site a compilé les résultats d’une étude portant sur le nombre de partenaires sexuels, selon une étude Ifop menée pour Marianne il y a deux ans. On apprend que les habitants de PACA sont les champions incontestés de la gaudriole, avec 13.5 partenaires en moyenne, tandis que les Ch’tis et les Picards sont à la traîne, avec moins de 7 partenaires au cours d’une vie. Dans le Grand-Est, on est à moins de 8.
Deuxième facteur : le porno. Le site a mesuré, via Google, le volume de recherches pour chacun de ces 10 sites pornographiques, par région et par habitant. Il en ressort que les franciliens sont particulièrement portés sur la chose, puisqu’ils visionnent près de deux fois plus de contenu pornographique que leurs voisins. Autre fait intéressant, si l’on écarte l’Île-de-France, c’est dans la région Centre que l’on aime le plus le porno franchouillard. En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, on consomme plus de 1,3 fois du porno par mois et par habitant.
- Pas fan de viagra et de films porno -
Côté viagra, la région Grand-Est est l’une qui en consomme le moins. Selon des chiffres de l’entreprise Open Health, qui s’est intéressée à la vente de médicaments contre le dysfonctionnement érectile, on apprend d’abord que près d’1.8 millions de boîtes sont vendues chaque année en France. Plus étonnant, on découvre qu’il n’y a pas de véritable corrélation entre l’âge de la population et la consommation, sauf en PACA, qui arrive en tête. En deuxième place, on retrouve les Bourguignons et les Francs-Comtois, qui sont de grands amateurs de la petite pilule bleue, avec 30.3 boîtes vendues par an pour 1 000 habitants. Nos amis normands sont, quant à eux, plus camembert que jambes en l’air, avec seulement 21.9 boîtes vendues.
Pour le nombre de sex-shops, l’Île-de-France surnage largement grâce aux nombreux sex-shops parisiens. On en recense 83 rien que dans la capitale. Un chiffre impressionnant, mais très faible au regard des 130 boutiques encore présentes en 2003. Si l’on quitte l’Île-de-France, on observe que le Sud est plus branché jouets érotiques que le Nord. C’est ensuite à l’Est que vous trouverez le plus de sex-shops. À Mulhouse notamment, chez Gaston, le plus vieil établissement de France, où les godemichets s’arrachent comme des Kouglofs depuis 1970. Récemment, une boutique Jacquie et Michel, du nom du célèbre label porno français a ouvert ses portes à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Enfin, le site s’est penché sur le nombre de clubs échangistes. Largement en tête, on retrouve la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec plus de 75 lieux recensés. Vient ensuite la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, avec près de 67 endroits libertins. Dans les derniers de ce classement, les Pays de la Loire, avec seulement 17 clubs recensés. Dans le Grand-Est, on est plutôt dans la moyenne avec plus de 25 clubs recensés.
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