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Moselle : des cambrioleurs roms soupçonnés d'avoir volé 15 tonnes de métaux

Metz - 26/02/2015 14h11 - mis à jour le 26/02/2015 14h16
LORACTU.fr La Rédaction
Moselle : des cambrioleurs roms soupçonnés d'avoir volé 15 tonnes de métaux
Faits Divers
Amnéville (Moselle) - Mercredi 25 février 2015. Des gendarmes interviennent dans un camp de roms dans le cadre d'une enquête pour "vol de métaux". PHOTO : GENDARMERIE NATIONALE

Une vaste opération de gendarmerie s’est déroulée sur les communes de Rombas et d’Amnéville (Moselle) ce mercredi matin. Un coup de force qui s’est opéré dans le cadre d’une enquête pour vol de métaux.

Le réseau de cambrioleurs roms démantelé mercredi en Moselle est soupçonné d'avoir dérobé environ 15 tonnes de métaux ces dernières semaines, pour un préjudice de "plusieurs millions d'euros", a annoncé jeudi la gendarmerie.

Plusieurs des 23 ressortissants roumains placés en garde à vue, issus de la minorité rom et tous majeurs, devaient être mis en examen jeudi dans le courant de la journée pour "association de malfaiteurs" et "vols aggravés", a précisé le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri, lors d'une conférence de presse.

Des "millions d’euros" de préjudice, un réseau "mobile" et "organisé"

Quatre hommes sont encore recherchés par la gendarmerie dans le cadre de cette enquête, a-t-il précisé.

Le réseau, qui était "très mobile et bien organisé", est soupçonné d'avoir commis une vingtaine de vols ces dernières semaines en Lorraine, dont des vols de métaux sur cinq sites SNCF et dans deux autres entreprises, a détaillé le procureur. Le butin était ensuite promptement expédié vers l'étranger.

"Environ 15 tonnes de métaux ont été dérobées", selon le colonel de gendarmerie Louis-Mathieu Gaspari, commandant de la section de recherches de Metz qui a mené l'enquête. Le préjudice total est "estimé à plusieurs millions d'euros," dont le plus important au préjudice de la SNCF, a-t-il ajouté.

170 gendarmes mobilisés lors d’un coup de force éclair 

Mercredi matin quelque 170 gendarmes avaient été mobilisés pour boucler le vaste périmètre d'un campement rom installé sur la friche sidérurgique Sacilor en bordure d'Amnéville (Moselle), afin de procéder aux perquisitions et aux interpellations, qui se sont déroulées dans le calme, a précisé la gendarmerie.

En 2013, l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) a recensé 13.904 vols de métaux ou tentatives en France, en hausse de 17% sur un an. Le cuivre est le métal le plus recherché par les malfaiteurs: en 2013, il représentait près de 64,9 % des métaux volés selon l'Office central, loin devant l'acier (13,2%). Les personnes mises en cause pour ces infractions étaient des "itinérants inter-nationaux" dans 57% des cas, toujours selon l'Office central.

Pas de violences selon les gendarmes, les roms affirment le contraire

Fin janvier, un important réseau de trafic de métaux qui opérait notamment en France avait été démantelé en Roumanie, en coopération avec les autorités françaises et Europol.
Le préjudice subi par de nombreuses entreprises représentait un total de 53 tonnes de métal et plus d'un million d'euros.

Selon un reportage de France 3, plusieurs femmes roms assurent que les gendarmes ont été violentes avec elles durant l’intervention. Des affirmations que réfutent plusieurs sources proches de l’enquête, affirmant que les interpellations se sont passées «sans violences». Selon une association locale, il aurait au moins 90 personnes dont des hommes, des femmes et des enfants squattent ces bâtiments abandonnés. 

(Avec AFP)

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1 Commentaire

Urgo
Victor U. - il y a 3 mois
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Mais qu'attend-on pour les ramener au pays ? Leonarda et sa famille ont bien été expulsées dans les formes légales. Alors, pourquoi ne pourrait-on pas faire la même chose avec ces gens-là ? Ils n'ont aucune activité professionnelle légale et vivent d'expédients. Y aurait-il une forme de laxisme de la part des pouvoirs publics à laisser perdurer une telle situation ? Répondre
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