Lorraine : le père viole sa fille qui donne naissance à quatre enfants
Un père de famille âgé de 71 ans était jugé mercredi devant la Cour d’Assises de Meurthe-et-Moselle pour des viols présumés sur sa propre fille. Les viols auraient entraîné quatre grossesses. La défense du présumé violeur est sordide.
Le procès qui s’est ouvert jeudi – qui devait d’abord se tenir en mai dernier - dans les couloirs de la Cour d’Assises de Meurthe-et-Moselle à Nancy donne des frissons. Un père de famille âgé de 71 ans est accusé par sa fille de 44 ans de multiples viols. Outre les viols, sa propre fille aurait donné naissance à quatre enfants à la suite de ces agressions sexuelles. L’homme originaire d’un petit village près de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) conteste les accusations qui pourrait lui valoir jusqu’à 15 ans de prison ferme malgré son âge et son état de santé fragile.
Les enfants en question sont nés en 1989, 1993, 2000 et 2003. Agés de 26, 22, 15 et 12 ans, ils ont donc comme père et grand-père le même homme.
Le septuagénaire assure qu’il n’y a pas eu de viols, ni d’incestes consenti d’ailleurs. L’accusé a expliqué pour sa défense que sa fille lui a demandée son sperme afin de procéder à des inséminations artificielles artisanales. C’est sa fille qui aurait procédé elle-même à des inséminations artificielles donnant naissance à quatre enfants qui seraient donc les petits-enfants mais aussi les enfants de l’accusé. Le mère de famille assure en effet avoir conservé dans des petites fioles données à sa fille en accédant à sa propre demande. Il accuse sa propre fille d’avoir effectué des inséminations artificielles de son sperme à l’aide d’une seringue.
La défense du violeur présumé mise à mal
Les expertises ADN effectuées sur les enfants de la victime présumée sont pourtant sans appel. Le père de ces quatre enfants serait bien leur propre grand-père. La défense du septuagénaire a été mise à mal par plusieurs experts qui affirment que seuls des personnes expérimentées – médecins ou gynécologues peuvent prétendre réussir une insémination artificielle. Le procédé artisanal aurait d’ailleurs une chance minuscule de réussir surtout pour donner naissance à quatre enfants.
L’avocat général avait demandé en mai dernier une condamnation exemplaire de 13 à 15 ans de réclusion criminelle. Le procès avait dû être reporté à ce mois suite à un malaise du prévenu qui avait été hospitalisé pendant quarante-huit-heures. Les débats – qui se déroulent à huit-clos – doivent reprendre du début avant une possible condamnation du septuagénaire. Le nouveau procès de l’horreur se déroule sur deux jours et le verdict est attendu ce vendredi.
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