Meurthe-et-Moselle: deux agresseurs de policiers remis en liberté à cause d’un "dysfonctionnement"
Deux hommes soupçonnés d’avoir agressé des policiers après un contrôle routier qui a mal tourné à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) ont dû être libérés à cause d’un dysfonctionnement interne. Les policiers sont en colère et craignent pour leur sécurité.
Les agresseurs de deux policiers du commissariat de Pont-à-Mousson n’ont pas été placés en détention provisoire en attendant leur comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nancy, a-t-on appris de source syndicale. Le conducteur et un ami, déjà très connus des services de police et de la justice, devaient être placés en prison pour avoir frappé des gardiens de la paix dimanche 14 février après un contrôle routier. Mais un dysfonctionnement a permis aux deux agresseurs de retrouver la liberté, sous contrôle judiciaire toutefois dans l’attente de leur jugement le 18 mars prochain.
Un syndicat policier très agacé
Le parquet de Nancy avait demandé leur incarcération mais le jugé des libertés à refuser à cause de l’absence de rapport de travailleurs sociaux. Ce document est obligatoire pour accorder une mise sous écrou de suspects dans l’attente de leur jugement. Un rapport qui n’est jamais parvenu sur le bureau du procureur lié à un «dysfonctionnement» encore non expliqué.
Le syndicat de police UNSA en apprenant la nouvelle a dénoncé ce «dysfonctionnement» estimant que l’intégrité physique des policiers agressés était en danger en cas de remise en liberté des agresseurs présumés. Déjà sous pression, les policiers via leur syndicat, ont dénoncé une erreur humaine qui est «profitable» à des «multirécidivistes». Une information qui a mis le feu aux poudres dans la police Meurthe-et-mosellane qui s’agace souvent de décisions de justice parfois trop légères de délinquants qui sont connus de leurs services.
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