La gare TGV de Vandières, "c’est maintenant ou jamais", plaide Mathieu Klein
Le président (PS) de la Meurthe-et-Moselle continue de plaider pour la construction de la gare TGV d’interconnexion de Vandières. Le projet avait été enterré par le président socialiste de l’ex-région Lorraine et n’emballe pas le nouveau patron de la région Grand-Est.
Le patron du département de Meurthe-et-Moselle ne désarme pas. Mathieu Klein assure cette semaine sa volonté de voir se faire un jour la gare TGV d’interconnexion de Vandières, à 20 kilomètres de l’existante Lorraine TGV ouverte en 2007 en marge d’un petit village de Moselle lors de la mise en service de la LGV Est. La région Lorraine dirigée par la gauche avait finalement enterré ce projet après l’organisation d’une consultation publique en février 2015, très peu suivie par les électeurs qui avaient toutefois dit non à la construction de cette gare d’interconnexion TER-TGV.
Pour lui, Vandières «c’est maintenant ou jamais» au risque que la région Lorraine ne possède pas de gare qui croise les TGV et les TER comme c’est le cas en Alsace ou en Champagne-Ardenne. «La Lorraine est la seule dans la nouvelle région Grand-Est à ne pas avoir de gare connectée» regrette M. Klein. Pourtant, dans une interview à LORACTU.fr il y a deux semaines, le président (Les Républicains) de la région Grand-Est a carrément enterré le dossier Vandières.
«Soyons clair, c’est d’abord un dossier de l’Etat ! Il y a un certain nombre de parlementaires socialistes qui demandent à la région de faire Vandières. Mais qu’ils n’oublient pas… c’est à l’Etat et à la SNCF que reviennent la responsabilité de faire cette gare» estimait M. Richert dans l’interview publiée sur notre site. Avant de défier le pouvoir en place. «Et c’est plutôt les socialistes qui dirigent le pays… non ?» s’agace le président du Grand-Est. «Un référendum a été conduit en Lorraine, il se trouve encore une fois que c’est un responsable de gauche qui en est à l’origine, Jean-Pierre Masseret. Il faut de temps en temps qu’ils reviennent sur terre sans dire n’importe quoi. Il y a eu une consultation dont le résultat est négatif. C’est eux qui l’ont fait, les choses sont faites…» dit le président de la région plutôt habitué au consensus, même avec la gauche.
- Le président de la région a pourtant enterré le projet -
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«Je ne vois pas comment aujourd’hui on peut faire Vandières» tranchait Philippe Richert dans cette interview. «Ce que je souhaite c’est que la SNCF clarifie sa position si un jour ce chantier peut être lancé. Je ne suis ni président de la République, ni de la SNCF !» ironisait l’ex-élu alsacien.
Cette position, Mathieu Klein ne l’a pas digéré, et compte bien continuer à faire pression sur Philippe Richert notamment courant mai où le président de région est attendu à Nancy. Le président de la Meurthe-et-Moselle a également écrit au Secrétaire d’Etat aux Transports afin de connaître la position officielle de l’Etat. Il compte aussi sur le soutien du Luxembourg qui avait soutenu le projet de Vandières. Selon Mathieu Klein, lil faudrait aussi le soutien de Thionville et Epinal «qui ont tout intérêt à voir cette gare se faire».
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