Grippe aviaire : l'ensemble du territoire national placé en "risque élevé"
Le ministère de l'Agriculture a publié un communiqué ce mardi 6 décembre pour annoncer le passage de l'ensemble du territoire national en risque élevé au sujet de la grippe aviaire.
Le ministère de l'Agriculture a annoncé mardi qu'il avait décidé de relever de "modéré" à "élevé" le niveau de risque concernant la grippe aviaire sur l'ensemble du territoire national. A la suite de la découverte de plusieurs foyers d'influenza aviaire hautement pathogène H5N8 dans des élevages du Sud-ouest et de cas dans la faune sauvage dans le Pas-de-Calais et la Haute-Savoie, le ministère de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la Forêt a décidé de relever le niveau de risque vis-à-vis de la maladie au niveau "élevé" sur l'ensemble du territoire national. Ce choix a également été motivé par l'évolution rapide de la situation sanitaire en France et dans plusieurs pays d'Europe et par la dynamique de propagation du virus.
Ce choix s'est imposé "à la suite de la découverte de plusieurs foyers d'influenza aviaire hautement pathogène H5N8 dans des élevages du Sud-Ouest et de cas dans la faune sauvage dans le Pas-de-Calais et la Haute-Savoie", précise le communiqué du ministère.
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Sur l’ensemble du territoire, le risque avait relevé de «négligeable» à «modéré». Mais il passe à «élevé» dans des zones humides dans lesquelles se concentre la faune sauvage et qui peuvent être autant de points d’arrêt sur la route des oiseaux migrateurs. Les cas détectés récemment dans les pays voisins touchent en effet plus particulièrement les oiseaux migrateurs. Ce mardi 6 décembre, c’est désormais l’ensemble du pays est en risque élevé.
- Des mesures plus strictes -
Le relèvement du niveau de risque de la grippe aviaire entraîne des conséquences et des mesures, précise le ministère de l’Agriculture : l'obligation de confinement ou de pose de filets permettant d'empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages pour tous les élevages commerciaux de volailles (sauf dérogation précisée par arrêté) et toutes les basses-cours (sans dérogation possible).
L'interdiction de tout rassemblement de volailles vivantes, et en particulier des marchés de volailles vivantes. Les rassemblements peuvent avoir lieu sous dérogation, si notamment des dispositions sont mises en œuvre pour éviter tout risque de contamination par les oiseaux sauvages d'eau (oiseaux de la faune sauvage susceptibles d'être infectés par l'influenza aviaire) et entre volailles issues de différents élevages .
Enfin, l'interdiction de lâchers de gibiers à plume sur tout le territoire national. Les lâchers de faisans et de perdrix peuvent être, eux, autorisés sous certaines conditions, tout comme l'utilisation des appelants.
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