VIDEO. Les images de l’arrestation du Lorrain soupçonné de préparer des attentats
Un jeune homme âgé de 25 ans originaire de Meuse a été arrêté par la police ukrainienne. Proche des milieux d’extrême droite, ce français préparait une quinzaine d’attentats pendant l’Euro 2016, selon les services secrets. Une information prise avec prudence par les enquêteurs français. Ses motivations restent floues à cette heure.
Lundi, les services de sécurité ont mis en ligne sur leur chaîne YouTube une vidéo présentée comme celle de l'arrestation du jeune homme. On y voit d'abord des images qui semblent être issues de vidéosurveillance, sans que cela ne soit précisé, montrant un homme charger une camionnette avec des armes et des paquets.
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Puis on voit une camionnette similaire arrêtée, de laquelle des militaires viennent déloger le conducteur de façon musclée. La vidéo se termine sur une mise en scène de ce qui semble être le matériel saisi, là encore, sans que cela ne soit précisé. Les services secrets ont également publié une image floutée du suspect portant ce qui semble être un lance-roquette entre ses mains.
Agé de 25 ans, l’homme vit dans un corps de ferme détenu par sa famille dans un petit village de la Meuse, où résident 80 habitants dans une zone densément agricole éloignée des grandes agglomérations. L’homme serait bien inconnu des services de renseignement français, de la police et de la justice. Selon plusieurs sources, un t-shirt d’un groupe d’extrême droite a été retrouvé à son domicile quelques jours après son arrestation lors d’une perquisition.
Lorrain soupçonné de préparer des attentats: le flou autour de ses motivations
La France appelle toutefois à la prudence pour le moment, ne confirmant pas encore la piste terroriste. Même si les services secrets ukrainiens avancent la piste de projets d’attentats avancés ciblant des lieux de culte musulmans et juifs et des services publics de l’Etat pendant la période de l’Euro de football, les enquêteurs français travaillent à démanteler un réseau de trafic d’armes. Le parquet de Nancy a été saisi de l’affaire et non le parquet antiterrorisme de Paris pour le moment.
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