Des passagers d’un TER Lorraine sauvent un conducteur d’un malaise, la CGT s’indigne
Les passagers d'un TER qui reliait Metz à Verdun ont dû porter secours à leur conducteur, victime d'un malaise vagal. Ce lundi, la CGT de la SNCF s'indigne car le conducteur, seul, a alors été obligé d'ouvrir la porte de sa cabine, pour alerter les passagers.
"Les usagers se retrouvent livrés à eux-mêmes abandonnés sans solution" déplore la CGT-Cheminots. La semaine dernière, ce sont des clients d’un TER qui reliait la Moselle et la Meuse ont dû aider le conducteur de leur train qui se trouvait en pleine voie à mi-chemin au niveau de Waville en Meurthe-et-Moselle a rapporté la radio locale France Bleu Sud Lorraine. Dans ce train régional, les passagers ont dû s’introduire dans la cabine du conducteur qui se trouvait seul sans contrôleurs qui d’habitude doit s’occuper de la sécurité des passagers à bord, du personnel et de la fraude, selon les syndicats.
Le syndicaliste a ainsi indiqué avoir alerté régulièrement la SNCF "sur l'utilité d'avoir un contrôleur minimum sur chaque train" afin d'éviter ce genre d’incidents. Normalement, un train ne peut pas partir sans au moins un contrôleur à bord pour des raisons de sécurité. Les clients ont carrément dû se saisir du téléphone du conducteur pour appeler le PC de sécurité de la SNCF.
L’opérateur ferroviaire quant à lui assure que la présence d’un contrôleur n’est pas forcément obligatoire pour faire partir un train. En cas de malaise du conducteur par exemple, le train s‘arrête automatiquement en pleine voie, une procédure de sécurité est alors déclenchée. C’est ce qui est arrivé à ces passagers du Metz-Verdun. "Si les voyageurs ne sont pas en contact avec le conducteur et s'il n'y a pas de contrôleur, il y a un numéro de téléphone affiché à différents endroits dans le train que les voyageurs peuvent utiliser pour joindre quelqu'un au sol" a assuré Jacques Weil, directeur régional de la SNCF en Lorraine cité par la radio régionale.
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