Nancy: un père de famille mis en examen pour le viol de plusieurs étudiantes
Un père de famille a été arrêté cette semaine et mis en examen et écroué mardi à Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour le viol de deux étudiantes et la tentative de viol de deux autres qu'il a agressé sexuellement. L'homme qui n'était pas connu de la police et de la justice a une grande attirance pour les jeunes femmes qu'il agressait selon le mode opératoire de violeur en série.
Un homme âgé d'une quarantaine d'années a été mis en examen et écroué à Nancy pour le viol de deux étudiantes et l'agression sexuelle de deux autres, mardi, a-t-on appris de source judiciaire. Le père de famille "sans histoire" qui n'est pas connu de la justice ou des services de police a violé deux jeunes femmes à Vandoeuvre-lès-Nancy, dans le quartier Vélodrome où se trouvent de nombreux logements étudiants entre 2015 et 2017, selon la même source qui précise que le suspect a également agressé sexuellement deux autres victimes sans parvenir à les violer.
Le suspect repérait ses victimes dans la rue près des arrêts de tram et de bus puis opérait "selon la même technique" au viol des étudiantes dans la rue en pleine nuit ou bien directement à leur domicile. Il se faisait "passer pour un voisin" afin de "mettre les jeunes femmes en confiance", selon une source proche de l'enquête. Ce père de famille qui a trois enfants et qui travaille comme cadre "aurait pu continuer longtemps" selon la même source "car il était au-dessus de tout soupçon". Grâce au mode opératoire qui était connu des enquêteurs et de la zone visée, la police a pu interpeller le suspect au Vélodrome de Vandeoeuvre-lès-Nancy alors qu'il repérait d'autres victimes potentielles. L'interpellation a pu être faite "grâce à son comportement suspect" dans ce quartier qui a permis de relever son ADN. "L'ADN a matché avec le viol le plus récent survenu cette année" explique un enquêteur, assurant que les services ont fait le lien avec trois affaires survenues dans ce quartier.
L'homme, mis en examen, a été écroué. La justice a estimé que son comportement était dangereux et que d'autres victimes pouvaient être visées par l'homme même en cas de contrôle judiciaire.
0 Commentaire