Ni bus, ni trams ce mardi à Nancy après des "jets de pierres" et des agressions répétés

Nancy - 06/06/2017 07h42 - mis à jour le 06/06/2017 19h14
Lu 42 553 fois -   LORACTU.fr La Rédaction
Ni bus, ni trams ce mardi à Nancy après des "jets de pierres" et des agressions répétés
Société

Les salariés de l'entreprise Transdev ont exercé mardi leur droit de retrait à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Après des jets de pierres répétés dans certains quartiers visant des bus, la circulation du réseau de transports en commun de la métropole sont à l'arrêt aujourd'hui. Les usagers trinquent. 

Le trafic des bus et des trams est à l'arrêt mardi dans la métropole du Grand-Nancy. Les syndicats ont décidé d'exercer leur droit de retrait pour l'ensemble de la journée, considérant que leur sécurité est menacée pendant leur travail. Samedi, huit cas de jets de pierres visant des véhicules du réseau Stan sont enregistrés dans le quartier populaire du Haut du Lièvre et à Villers Clairlieu. La semaine dernière une série d'agressions de membres du personnel sont également enregistrés à Nancy, selon des sources syndicales.

"Suite aux jets de pierres répétés ces derniers jours, les conducteurs exercent leur droit de retrait : aucun bus et tram en service" a indiqué le réseau Stan sur son compte Twitter mardi matin. L'arrêt complet du trafic a pour objectif "d'alerter la direction" mais aussi les usagers sur les conditions de travail difficiles que rencontrent conducteurs mais aussi contrôleurs. Les syndicats réclament une entrevue avec le préfet de Meurthe-et-Moselle et les élus du Grand-Nancy, la collectivité en charge des transports en commun. Ces dernières semaines, la police a également essuyé des coups de feu et des jets de projectile lors de rondes ou d'interventions dans le quartier du Plateau de Haye. 

Le trafic devrait reprendre mercredi matin. 

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1 Commentaire

Urgo
Victor U. - il y a 1 mois
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Et oui, toutes ces cités où se concentrent les problèmes sociaux de tous ordres. L'oisiveté est la mère de tous les vices. Et comme rien n'est fait pour redresser efficacement l'ordre et la discipline dans ces quartiers, on assiste à ce genre de dérives. Dans beaucoup d'autres villes, on signale également des cas similaires. L'Etat n'a pas de moyens à consacrer aux problèmes des banlieues. Des tentatives d'encadrement de la jeunesse ont été faites, mais elles ne débouchent sur rien, car on se heurtera toujours au final , au problème du chômage. Répondre
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