Attentat sur les Champs-Elysées: Macron se dit "prêt" à protéger les Français

Politique

Emmanuel macron (En Marche!) à Clermont-Ferrand, le 7 janvier 2017 lors d'un meeting.

"Marine Le Pen n'est pas celle qui pourra protéger nos concitoyens", a-t-il déclaré sur RTL, jugeant "ridicule" le rétablissement des frontières qu'elle propose. "Mettre tous les fichés S en prison n'a aucun sens", a-t-il ajouté. "Je me suis suffisamment battu contre la déchéance de nationalité à l’époque pour vous dire que ça n’a aucun sens. (...) Proposer la déchéance de nationalité, c'est faire preuve de démagogie", a-t-il ajouté sur France Inter. 

"Je pense que nous devons toutes et tous avoir un esprit de responsabilité dans cette période extrême, c'est-à-dire ne céder en rien à la panique, ne céder en rien à l'instrumentalisation qui pourrait être tentée, qui serait d'utiliser la peur", a-t-il poursuivi sur RTL. "Parce que ce que cherchent justement ces terroristes, c'est la peur, c'est de fracturer le pays, c'est de le diviser. Ils ne peuvent pas nous vaincre, ils peuvent nous affaiblir", a-t-il déclaré.

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"Le risque zéro n'existe pas. Quiconque prétendrait qu'avec lui ou elle il n'y aurait pas de tel risque est à la fois irresponsable et mensonger", a conclu Emmanuel Macron, à l'adresse de Marine Le Pen. Le candidat en tête des sondages d’intentions de vote publiés jeudi et vendredi a pris la parole vers 12H30 depuis son quartier général de campagne comme ses deux rivaux Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Le candidat centriste a annulé ses deux meetings prévus pour la dernière journée de campagne à Rouen et Arras.

- "J’y suis prêt. Je serai implacable pour vous protéger" -

"Hier soir, Paris a une nouvelle fois été frappée au cœur, comme Londres, Berlin, Stockholm et Bruxelles ces derniers mois" a introduit le candidat lors de son discours. "Mes premières pensées vont à la famille de la victime, ses collègues, ses proches. Je rends hommage à toutes nos forces armées" a assuré M. Macron. "Le rôle premier du président de la République est de protéger les Français. J’y suis prêt. Je serai implacable pour vous protéger" a-t-il assuré. 

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"J'installerai une task force, organe de renseignement auprès du président de la République, pour lutter contre Daech" a répété Emmanuel Macron. "Sur le plan intérieur mon engagement est clair : 10 000 emplois de policiers et de gendarmes seront créés durant le prochain quinquennat" a proposé l’ancien ministre. "Je consoliderai le renseignement territorial. Le combat que nous devons mener se joue dans le repérage de ceux qui se radicalisent" a dit Emmanuel Macron, critiquant François Fillon sur les suppressions de postes de policiers et de gendarmes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. "Je n'ai pas voulu interrompre notre campagne présidentielle car notre démocratie est plus forte" a assuré M. Macron.