Marine Le Pen redoute de nouveaux attentats avant le 1er tour de la présidentielle
La présidente du Front national (FN) Marine Le Pen redoute de nouveaux attentats avant le premier tour de l'élection présidentielle au lendemain de l'attaque des Champs-Elysées qui a tué jeudi soir un policier et revendiquée par Daesh. Dans les sondages, la candidate baissait largement ces derniers jours pour être dépassée par Emmanuel Macron et rattrapée par François Fillon.
La présidente du Front national (FN) Marine Le Pen redoute de nouveaux attentats avant le premier tour de l'élection présidentielle au lendemain de l'attaque des Champs-Elysées qui a tué jeudi soir un policier et revendiquée par Daesh.
Redoutez-vous de nouveaux attentats? "Oui", a répondu Mme Le Pen sur RFI. "Je ne vais pas en dire plus, mais en l'occurrence nous savons que l'Etat islamique a envoyé au moins un terroriste pour commettre des attentats, que celui-ci est toujours dans la nature, donc le danger est maximum", a-t-elle ajouté. "Chacun doit le savoir, c'est un droit pour les Français de le savoir, pour adapter, dans un temps de très grave menace, leur comportement au risque terroriste", a ajouté la candidate du FN, qui "ne croit pas du tout" cependant que cet attentat ait eu pour but d'influencer le résultat de l'élection.
EN DIRECT. Dernier jour de campagne présidentielle secoué par un attentat sur les Champs-Elysées
"Chacun doit le savoir, c'est un droit pour les Français de le savoir, pour adapter, dans un temps de très grave menace, leur comportement au risque terroriste" a poursuivi la candidate à la radio. "Il faut maintenant arrêter la naïveté, regarder tout cela avec lucidité et fermeté, expulser les fichés S étrangers, poursuivre et déchoir de leur nationalité les fichés S qui sont binationaux, et les fichés S français il faut les poursuivre sur la base de l'article 411-4, c'est-à-dire de l'intelligence avec l'ennemi. Il faut renforcer les moyens policiers, moyens moraux et matériels" a-t-elle proposé, rappelant ses propositions largement répétées durant la campagne présidentielle alors qu'elle a musclé son discours ces derniers jours.
- "Tout a été fait pour que nous perdions la guerre" contre le terrorisme -
"C'est le fondamentalisme islamiste qui est l'idéologie qui arme ces terroristes" a attaqué Mme Le Pen. Elle a aussi visé le gouvernement assurant que "l'UOIF, les mosquées radicales, les associations qui servent de vecteurs à cette idéologie", "rien n'a été fait depuis dix ans, pas depuis cinq ans" a-t-elle accusé, toujours sur RFI.
"La France a vécu la barbarie d’une attaque terroriste sur cette avenue si symbolique pour tout Français, a lancé Marine Le Pen en entame d'une conférence de presse organisée à la dernière minute. Cette guerre nous est menée sans pitié et sans répit. Chacun comprend que nous ne pouvons pas la perdre." Après avoir rappelé ses propositions (expulsion des personnes fichées S étrangères, renfort immédiat de 15.000 policiers et gendarmes...), elle a évoqué la nécessité d'une "mise en cohérence de notre diplomatie avec nos objectifs de guerre" a-t-elle ajouté peu après 10H depuis son quartier général de campagne.
"Une coopération militaire et économique accrue doit être apportée aux Etats qui luttent contre l’islamisme et le terrorisme", a-t-elle indiqué sans préciser si la Syrie de Bachar el-Assad faisait partie de ces Etats.
La candidate doit s'exprimer à partir de 10H à son QG de campagne et a annulé un déplacement prévu dans un refuse de la SPA dans l'après-midi.
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