Attentat déjoué avant la présidentielle: 4 interpellations à Nancy
Cinq personnes ont été interpellées mardi par la police antiterroriste dans le cadre de l’enquête sur l’attentat déjoué en pleine période électorale, pour lequel deux suspects avaient été arrêtés à Marseille.
Deux hommes, soupçonnés de préparer un attentat "imminent", avaient été arrêtés le 18 avril 2017, à cinq jours du premier tour de l'élection présidentielle. Les deux suspects ont d'ailleurs été mis en examen et écroués dimanche au moment où la France se rendait aux urnes. Ce mardi 25 avril, les enquêteurs ont procédé à cinq interpellations dans leurs entourages notamment à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
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Les enquêteurs cherchent à "éclaircir la nature exacte de leurs relations avec les deux suspects", en particulier Clément Baur, indiquent plusieurs sources proches du dossier citées par l'AFP. Selon des sources concordantes, les policiers de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) épaulés par les hommes du Raid ont procédé à l'interpellation de quatre hommes à Nancy dont trois à leur domicile et d'un cinquième à Miramas (Bouches-du-Rhône).
- Les deux djihadistes avaient transité par Nancy -
Le suspect Clément B., arrêté avec un complice mardi dernier à Marseille, aurait été fiché S (Sûreté de l’Etat) grâce à des renseignements donnés par les services territoriaux des Vosges, dans l’Est de la France affirmait la presse locale ce week-end.
Le procureur de la République de Paris, François Molins, avait également indiqué lors d’une conférence de presse que Mahiedine M. et Clément B. avait transité entre Nancy (Meurthe-et-Moselle) et Marseille (Bouches-du-Rhône) en covoiturage à la fin du mois de mars.
Les deux hommes interpellés à Marseille et suspectés d'avoir projeté un attentat "imminent" en pleine période électorale ont été présentés dimanche à la justice en vue de leur mise en examen, a indiqué le parquet de Paris. Le parquet de Paris, qui a ouvert une information judiciaire notamment pour "association de malfaiteurs terroriste" et "acquisition, détention et transport d'armes", a requis leur mise en examen et leur placement en détention provisoire.
Un arsenal constitué d'armes à feu, dont un fusil-mitrailleur, et de quantités importantes d'explosifs, a été retrouvé lors de la perquisition du logement loué par les deux hommes arrêtés mardi à Marseille, avait déclaré le même jour le procureur de la République de Paris, François Molins.
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