Fillon dénonce un climat de "quasi-guerre civile" et accuse le gouvernement

France - il y a 13 heures - mis à jour il y a 12 heures
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Fillon dénonce un climat de "quasi-guerre civile" et accuse le gouvernement
Politique
François Fillon, candidat Les Républicains (LR) à la présidentielle lors d'une visite de terrain en janvier 2017.

Le candidat de la droite à l'élection présidentielle, François Fillon, a "accusé" dimanche le gouvernement de laisser "se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile" qui perturbe la campagne, après des incidents visant plusieurs candidats.

François Fillon qui reste empêtré dans l’affaire des emplois fictifs présumés de son épouse et de deux de ses enfants et deux jours après l’ouverture d’une information judiciaire, le candidat prend pour cible le gouvernement l’accusant de ne rien faire face aux incidents et dérapages sécuritaires qui se déroulent durant la campagne. Bernard Cazeneuve a "regretté" lundi les propos de François Fillon accusant le gouvernement de laisser "se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile", et a jugé que son accusation n'était "tout simplement pas responsable".

En déplacement à Meaux avec Jean-François-Copé, M. Fillon a répété ses attaques contre le gouvernement l’accusant de ne rien faire face aux incidents après les violences liées à l’affaire Théo ou encore les perturbations de ses déplacements, ceux de Marine Le Pen ou encore Emmanuel Macron. Ce week-end dans l’ouest, des manifestations ont éclaté à Nantes contre la venue de Marine Le Pen (FN) tandis qu’un bus de militants du parti ont été pris pour cible alors qu’ils se rendaient au meeting de la candidate à la présidentielle. Les déplacements de M. Fillon quant à eux sont régulièrement agités par des opposants depuis les révélations du Canard Enchaîné.

"Franchement, quasi-guerre civile... Hier il nous disait coup d'Etat institutionnel et demain il nous dit quoi? Extermination des programmes? Holocauste des candidats?", a demandé le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas. Citant l'ancien président socialiste François Mitterrand, il a ajouté sur France 2: "les excès de langage, ce sont les procédés coutumiers de ceux qui veulent faire diversion".

"Il faut faire attention aux termes que l'on emploie", a insisté de son côté Bernard Cazeneuve. "Employer le terme de quasi-guerre civile quand on est un responsable politique éminent et qu'on sait quel est le niveau de mobilisation des forces de sécurité dans notre pays, ça n'est tout simplement pas responsable."

"Nous n'acceptons aucune violence à l'encontre d'aucun candidat", a dit le Premier ministre, souhaitant "rétablir la vérité", "par-delà les polémiques qui correspondent franchement à un abaissement du débat public". "C'est d'abord ça la République, c'est la volonté de faire en sorte que dans l'espace public chacun puisse s'exprimer", a encore dit M. Cazeneuve.

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