Pour Hollande, "l'ignorance" de Le Pen" ne lui "permet pas" d'être présidente de la République
François Hollande a estimé jeudi que "l'ignorance" de la candidate du Front national Marine Le Pen sur les questions monétaires européennes "ne peut pas (lui) permettre d'être président de la République".
François Hollande a estimé jeudi que "l'ignorance" de la candidate du Front national Marine Le Pen sur les questions monétaires européennes "ne peut pas (lui) permettre d'être président de la République".
"L'élection présidentielle n'est pas un concours, on ne demande pas d'avoir des connaissances et donc l'ignorance peut permettre d'être qualifié au second tour, mais ne peut pas permettre d'être président de la République", a déclaré, lors d'un discours à l'hôtel de ville d'Alençon, le chef de l'État sortant, en écho au débat télévisé de l'entre-deux-tours.
"Quitter l'euro, quitter l'Europe, elle n'a pas été capable d'en dire les conséquences et elles sont terribles", a-t-il mis en garde, appelant "les Français à venir voter" dimanche pour le second tour de la présidentielle. "Supprimer la monnaie unique pour la remplacer par une monnaie dont on ne sait pas très bien ce qu'elle serait, ce serait appauvrir les Français, ruiner les épargnants et mettre le pays, et notamment l'État, face à une dette qu'il ne pourrait pas honorer", a-t-il encore plaidé.
"Je pense que de ce point de vue, les masques sont tombés", même si le débat a été "ardu, tant il y avait de l'invective et de l'insulte" a déploré le président de la République qui a invité l'ensemble du gouvernement dimanche à l'Elysée pour suivre les résultats du second tour de l'élection présidentielle. "Les Français sont maintenant éclairés" et "savent ce à quoi ils peuvent s'attendre" a-t-il dit. Avant le débat, M. Hollande avait mis en garde : "rien n'est fait, rien n'est joué" alors que les sondages annoncent tous la victoire d'Emmanuel Macron dimanche.
Le débat "a permis de clarifier ce que Madame Le Pen ne voulait pas montrer, c'est-à-dire un projet qui était dangereux et qui était non seulement dangereux pour la France mais aussi, d'abord, pour les Français eux-mêmes" a-t-il assuré jeudi à trois jours du vote.
1 Commentaire