Nancy: un cas de méningite dans un fast-food, des employés en "quarantaine"
Une employée d’un fast-food de la zone commerciale de Frouard (Meurthe-et-Moselle) dans la banlieue de Nancy a été touchée par un cas de méningite bactérienne. Certains employés ont été placés sous antibiothérapie préventive. Le fast-food continue de fonctionner.
L’employée d’un fast-food de cette zone commerciale située au nord de l’agglomération de Nancy a attrapé une méningite bactérienne, l’un des cas les plus graves. Non traitée, elle peut entraîner la mort en l’espace de quelques heures. Même les survivants sont susceptibles de conserver de sérieuses séquelles, y compris une cécité, une surdité, une paralysie et un retard mental de gravité variable. Une suspicion de méningite bactérienne exige un avis médical immédiat, selon l’ARS qui a ouvert un dispositif pour traiter ce cas.
Le cas de méningite qui a touché cette salariée du restaurant rapide a été rapporté le 4 février dernier tandis que les salariés en contacts avec la patiente ont bénéficié d’une prise en charge rapide pour un traitement préventif. L’ensemble du personnel a été invité à consulter son médecin traitant. D’après L’Est Républicain de ce mercredi 8 février, il n’y aurait pas de risque quant aux clients du fast-food qui est resté ouvert depuis samedi.
«Nous avons été informés par l’ARS et sur conseil du médecin de l’agence (Agence Régionale de Santé, ARS, NDLR), nous avons averti, dimanche, l’ensemble du personnel pour qu’il consulte son médecin traitant ou se rende en consultation au CHU (…) Il n’y a pas eu d’autres cas. Ce qui me laisse penser que notre employée n’a sans doute pas contracté la méningite sur son lieu de travail» assure le directeur du fast-food cité par le quotidien régional.
Ce n’est pas le premier cas de méningite dans la région. En octobre 2014, un jeune pharmacien avait succombé d’une méningite foudroyante de type C. Là aussi, un dispositif de prise en charge avait été mis en place par l’ARS pour les personnes qui avaient eu un contact avec le jeune homme. La méningite de type C est «extrêmement rare».
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