Un déséquilibré crie "Allah Akbar" dans un institut médico-éducatif près de Nancy
Un homme, qualifié de déséquilibré, s'est introduit dans un établissement spécialisé près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) vendredi matin et a crié "Dieu est Grand "en arabe. Considéré comme dangereux, il a été interpellé par les gendarmes à la mi-journée. Une enquête est ouverte pour déterminer ses motivations.
Un individu, dont on ignore les motivations et non pourvu d'arme, s'est introduit dans un OHS à Flavigny (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy. L'homme qui serait "radicalisé" par son comportement a pénétré dans la structure qui est un Centre de soins OHS qui accueille notamment des personnes handicapées. L'homme a tenu des propos confus, et s'est brièvement retranché à l'intérieur du batiment qui était encerclé ce matin par de nombreuses forces de gendarmerie, a-t-on appris de sources concordantes.
L'homme a crié "Allah Akbar" ("Dieu est grand", en arabe, NDLR) en s'introduisant dans cet établissement pour handicapés provoquant la stupeur du personnel qui s'est confiné comme l'exige la procédure en cas d'entrée suspecte. L'individu a rapidement pris la fuite à l'arrivée des gendarmes et n'a pris personne en otage, n'était pas armé et n'a pas exercé de menace sur les personnes hebergées dans ce centre ou encore son personnel. La piste terroriste est écartée à ce stade de l'enquête, celle d'une personne souffrant de troubles psychatriques est avancée, selon les mêmes sources.
- Motivation inconnues -
Les recherches se sont poursuivies par voies terrestres et aériennes, grâce à un hélicoptère de la gendarmerie de Metz venu en renfort, afin d'interpeller le suspect en fuite. L'homme a finalement été interpellé à Nancy, à quelques kilomètres au nord de Flavigny-sur-Moselle où se sont déroulés les faits, vers 12H d'après une source proche de l'enquête.
Le travail du personnel a repris et le confinement a été levé avant 12H au sein de cet établissement chargé de s'occuper de personnes handicapées. L'individu qui a semé la panique dans ce centre, au lendemain d'une fusillade qui a fait 14 blessés dans un lycée dans le sud de la France et qui a provoqué un vent de panique dans le pays - a été placé en garde-à-vue dans les locaux de la gendarmerie à Nancy.
Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances des faits et les motivations du suspect.
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