EN DIRECT. Attentats: assaut à Saint Denis, trois terroristes tués dont Abdelhamid Abaaoud

France - 18/11/2015 07h36 - mis à jour le 20/11/2015 21h09
LORACTU.fr La Rédaction
EN DIRECT. Attentats: assaut à Saint Denis, trois terroristes tués dont Abdelhamid Abaaoud
Faits Divers
Une opération en cours mercredi 18 novembre 2015 à Saint-Denis, cinq jours jours après les attentats de Paris. PHOTO: Marie Giffard ([email protected])/ TWITTER

Des coups de feu ont été entendus mercredi à Saint-Denis en région parisienne ainsi que des explosions.  Un assaut qui a duré sept heures avait été lancé contre un immeuble de la ville. Des protagonistes liés des attentats de Paris étaient retranchés à l'intérieur d'un appartement. A 09H, le procureur de Paris a confirmé la mort d'une femme kamikaze qui s'est faite exploser dans le logement. Plus tard, il a confirmé la mort d'au moins deux terroristes et huit personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue. Suivez la situation en direct. 

21H00. FIN DU DIRECT


20H16. Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats de Paris​ a manipulé une arme retrouvée dans une voiture 

Abaaoud a manipulé une kalachnikov retrouvée dans la voiture du "commando des terrasses", selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP


19H30. Deux kamikazes du stade de France sont passés par la Grèce

Le troisième kamikaze du Stade de France a également été contrôlé en octobre en Grèce, selon le parquet de Paris en charge de l'enquête.

Deux des trois kamikazes du Stade de France ont été contrôlés ensemble en Grèce le 3 octobre dernier, a annoncé vendredi le procureur de Paris, après identification du second. Leur identité reste toutefois inconnue pour l'instant.

Un passeport syrien au nom d'Ahmad al Mohammad, né à Idlib il y a 25 ans, a été retrouvé à côté d'un des deux corps. Mais les enquêteurs pensent qu'il s'agit d'un document n'appartenant pas au djihadiste, indique une source proche du dossier.


19H25. L'Education nationale donne des consignes pour la sécurité des écoles, collèges et lycées

Le ministère rappelle les consignes suivantes aux personnels de l’Education nationale, aux parents d’élèves et aux élèves :

- l'accueil à l’entrée des écoles et établissements scolaires est assuré par un adulte ;
- un contrôle visuel des sacs peut être effectué ;
- l’identité des personnes étrangères à l’établissement est systématiquement vérifiée ;
- d’ici les vacances de Noël, chaque établissement scolaire doit réaliser deux exercices de sécurité (évacuation incendie et mise à l’abri ou confinement comme demandé par le plan particulier de mise en sûreté - PPMS) ;

- une attention particulière doit être portée aux abords de l’établissement, en évitant tout attroupement préjudiciable à la sécurité des élèves. En lycée, des zones spécifiques peuvent être aménagées dans les espaces extérieurs au sein des établissements scolaires pour éviter
que les élèves sortent pendant la journée ;

- en école primaire, il est demandé aux familles de ne pas s’attarder devant les portes d’accès
pendant la dépose ou la récupération de leurs enfants ; dans les académies en Vigipirate Alerte Attentat, le stationnement des véhicules est interdit aux abords de l’établissement ;

- les écoles et les établissements peuvent assouplir leurs horaires d’entrées et de sorties pour mieux contrôler les flux d’élèves. Il est nécessaire d’éviter que les élèves attendent l’ouverture des portes de l’établissement sur la voie publique ;

- il est demandé à chacun de signaler tout comportement ou objet suspect ;

- chaque école et chaque établissement doit vérifier l’efficacité et la connaissance par l’ensemble des personnels et des représentants de parents d’élèves présents en conseil d’école et conseil d’administration de son plan particulier de mise en sûreté (PPMS) ainsi que des mesures spécifiques à prendre en cas d’intrusion.

Les voyages scolaires sont de nouveau autorisés. La seule obligation pour les écoles et les EPLE est de signaler en amont ces voyages à l’autorité académique. En lien avec les préfets, l’autorité académique pourra interdire un voyage si les conditions de sécurité ne sont pas remplies.

Il est demandé aux académies hors Ile-de-France de ne pas autoriser les voyages à destination de l’Ile-de-France jusqu’au 29 novembre 2015. Les voyages nécessitant un transit en Ile-de-France sont autorisés sous réserve de l’accord préalable des autorités académiques et préfectorales

Les sorties scolaires occasionnelles (théâtre, sortie nature…) sont également de nouveau autorisées. Ces sorties ne nécessitent pas d’autorisations préalables auprès des autorités académiques. Toute manifestation autorisée par la préfecture (salons, compétitions sportives…) est de fait
accessible aux scolaires. Toute manifestation que l’Education nationale souhaite organiser doit faire l’objet d’une autorisation préalable de la préfecture.

 


 

19H10. Le Sénat donne son feu vert à la prolongation de l'état d'urgence

Le Parlement a donné son feu vert vendredi, par un vote quasi unanime du Sénat, à la prolongation pour trois mois de l'état d'urgence.


19H00. Le point sur la situation sur les attentats de Paris et Saint-Denis

Le bilan des attentats de Paris et Saint-Denis passe de 129 à 130 morts.

La femme morte lors de l'assaut est Hasna Ait Boulahcen, toutefois elle n'est pas morte en kamikaze. C'est un homme qui se serait fait exploser.

Il reste un homme à identifier après l'assaut d'un appartement à Saint-Denis mercredi matin. 

Abdelhamid Abaaoud, "cerveau présumé des attentats" a été identifié sur des images de vidéo-surveillance du métro parisien, à Montreuil, vendredi 13 novembre, aux alentours de 22 heures alors que les tueries étaient en cours.

Une cérémonie nationale d'hommage se tiendra vendredi 27 novembre. La France rendra hommage aux victimes des attentats de Paris, dans la cour de l'Hôtel national des Invalides à Paris. Parmi l'opposition, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ont confirmé leur présence.

L'un des terroristes présumés des attentats, Salah Abdeslam, reste toujours en fuite. L’homme de 26 ans est soupçonné d’avoir été le logisticien des attentats de Paris avant de s’enfuir en Belgique le lendemain. Manuel Valls a confirmé jeudi soir au 20H de France 2 que la traque "se poursuit".


18H21. Jean-Marie Le Pen propose la peine de mort par "décapitation" pour les terroristes 

Le président d'honneur exclu du FN Jean-Marie Le Pen a proposé vendredi, entre autres, le "rétablissement pour les terroristes de la peine de mort avec décapitation comme le fait Daesh", en réponse aux attaques qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.

"Il faut affirmer les principes fondamentaux de légitime défense et de préférence nationale, abolir les lois Taubira, rétablir pour les terroristes la peine de mort avec décapitation comme le fait Daesh, supprimer la double nationalité, contraindre les doubles nationaux à faire un choix, supprimer le droit du sol et l'acquisition automatique de nationalité, rétablir les frontières et leur contrôle, expulser les clandestins à qui ne sera accordé aucun droit social, restreindre le nombre de naturalisations, adopter une politique nataliste, un service militaire de 6 mois, construire 100.000 places de prison", a énuméré Jean-Marie Le Pen au cours d'une conférence de presse


18H14. Des perquisitions à Creutzwald chez le père d'Hasna Aitboulahcen

Après des perquisitions à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, à l'appartement de la mère de la jeune femme, cousine d'Abdelhamid Abaaoud, une deuxième perquisition était en cours jeudi soir au domicile du père de la présumée jihadiste à Creutzwald, au nord-est de Metz.

Des investigations avaient été menées la veille dans cette localité proche de la frontière allemande, où le père habite toujours, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. 

«Aucune interpellation ni saisie» n'avait eu lieu lors de l'intervention de mercredi, selon cette source. «Le père était absent depuis plusieurs mois» et sa fille a quitté Creutzwald «depuis des années», a-t-on ajouté.

Lire notre article sur ces perquisitions


18h05. Hasna Aitboulahcen n'est pas morte en kamikaze (AFP)

Hasna Aitboulahcen, cousine de l'organisateur présumé des attentats de Paris dont le corps a été retrouvé dans les décombres de l'appartement de Saint-Denis visé mercredi par un assaut policier, n'est pas morte en kamikaze, a-t-on appris vendredi de source policière.

Trois personnes sont mortes dans l'assaut: l'organisateur présumé des attentats Abdelhamid Abaaoud, sa cousine Hasna Aitboulahcen, et un homme encore non identifié. Les enquêteurs ont d'emblée dit qu'une personne retranchée s'était fait exploser, pensant dans un premier temps qu'il s'agissait d'une femme. Mais c'est en fait un homme qui s'est fait sauter en kamikaze, selon la source policière.


17H25. Loi d'état d'urgence : Valls a fait valoir au Sénat qu'il voulait "aller vite"

Valls a fait valoir au Sénat qu'il voulait "aller vite", se montrant réticent à saisir le Conseil constitutionnel.


16H30. Saint-Nicolas à Nancy: annonce lundi midi sur sa tenue ou non

Laurent Hénart, maire de Nancy, présidera lundi 23 novembre un comité de pilotage sur les fêtes de la Saint Nicolas à Nancy réunissant tous les acteurs impliqués dans cet évènement à Nancy.  A l'issue de ce comité de pilotage, Laurent Hénart, Maire de Nancy, et Philippe Mahé, Préfet de Meurthe-et-Moselle feront une communication aux journalistes. Avec le contexte terroriste et sécuritaire et l'état d'urgence prolongé de 3 mois, la question de la tenue des fêtes de la Saint-Nicolas à Nancy est clairement posée. Lire notre article


15H51. Baisse de 80% des ventes de billets de concert à Paris

Les ventes de billets de concerts à Paris ont accusé depuis les attentats une chute de l'ordre de 80% par rapport aux chiffres habituellement constatés à cette période de l'année, selon une première évaluation vendredi du syndicat national des producteurs (Prodiss). 

"C'est une onde de choc", a indiqué à l'AFP une porte-parole du syndicat, qui précise que cette évaluation a été établie à partir des "pointages" quotidiens d'une vingtaine des plus gros producteurs de concerts de musiques actuelles, one-man-show et variétés. C'est l'une des salles de spectacles les plus connues de Paris, le Bataclan, qui a été la cible des attentats.


15H42. 182 nouvelles perquisitions dans la nuit de jeudi à vendredi

Cent quatre-vingt-deux nouvelles perquisitions ont été menées dans la nuit de jeudi à vendredi et 20 interpellations ont conduit au placement de 17 personnes en garde à vue, annonce le ministère français de l'Intérieur.

Au total, les forces de sécurité ont réalisé 793 perquisitions, 107 interpellations et placé 90 personnes en garde à vue depuis l'entrée en vigueur de l'état d'urgence à la suite des attaques du 13 novembre à Paris et Saint-Denis.

Les opérations de la nuit de jeudi à vendredi ont également permis de découvrir 76 armes et dix cachettes de produits stupéfiants, a précisé le ministère dans un communiqué.

La préfecture du Finistère a fait savoir qu'une perquisition s'était déroulée dans la nuit à la mosquée Sunna de Brest, dont l'imam fait l'objet de controverses pour ses prêches sur les femmes ou la musique.


15H20. A Nancy, un client d'Auchan pensait avoir vu Salah Abdeslam

La police est intervenue en force à Nancy (Meurthe-et-Moselle) vendredi après-midi. Un client d’un magasin Auchan pensait avoir vu l’un des terroristes présumés de Paris en fuite Salah Abdeslam. La police n’a trouvé personne mais n’exclut pas ce témoignage est a emporté les bandes de vidéosurveillance. Lire notre article


15H00. Manuel Valls confirme un bilan de 130 morts

Manuel Valls a confirmé au Sénat le bilan alourdit de 130 morts contre 129 après les attentats de Paris survenus vendredi soir. Selon lui, des dizaines de victimes luttent encore contre la mort dans les hôpitaux de la capitale. 


14H30. Le contrôle aux frontières va continuer, selon le ministre de l'Intérieur

Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé vendredi que la France maintiendrait le contrôle à ses frontières, rétabli il y a une semaine, "aussi longtemps que la menace terroriste le nécessitera".

"Il en va de la protection et de la sécurité des Français dans un contexte de menace très élevée", a souligné M. Cazeneuve lors d'une conférence de presse à l'occasion d'une réunion extraordinaire des ministres de l'Intérieur et de la Justice de l'Union européenne une semaine après les attentats meurtriers de Paris.


13H58. Le bilan des attentats de Paris se monte à 130 morts

Le bilan des attentats de Paris s'élève désormais à 130 morts. Un blessé grave est décédé, selon BFMTV alors que les autorités ne confirment pas officiellement ce nouveau bilan.


 13H40. Les marchés de Noël de Metz maintenus (préfet)

La ville de Metz (Moselle) tiendra bien ses marchés de Noël dans les conditions prévues mais la sécurité sera largement renforcée par la police et l’armée. Le coup d’envoi est prévu ce samedi dans un contexte inédit. Le maire de la ville ne veut pas l’annulation des événements pour éviter de «donner raison aux terroristes». Lire notre article.


13H15. Un couvre feu imposé dans un quartier après des perquisitions 

Le préfet de l'Yonne a annoncé un couvre-feu dans un quartier de la ville de Sens, après plusieurs perquisitions menées dans la nuit du 19 au 20 novembre dans le département, rapporte France 3 Bourgogne. Des armes illégales et des faux papiers ont été découverts. Plusieurs personnes ont été mises en garde à vue. 

Toutes les armes ont été saisies et un couvre-feu sur le quartier des Champs-Plaisants dans la ville de Sens a été décrété. Il prendra effet ce soir à 22H00 jusqu'au lundi 23 novembre, à 6H00. Une porte-parole a précisé que la mesure interdisait "la circulation piétonne et routière, sauf les véhicules d'urgence".


12H42. Le corps d'Hasna Aït Boulachem formellement identifié 

Le parquet a annoncé que le troisième corps retrouvé sur les lieux de l'assaut de Saint-Denis est bien celui d'Hasna Aitboulahcen, qui aurait actionné une ceinture d'explosifs au moment de l'intervention du Raid et de la BRI. Plus tôt ce matin, le parquet avait annoncé avoir retrouvé un passeport, à son nom, sur les lieux de l'assaut. Lire notre article sur la radicalisation de la jeune femme qui vivait régulièrement chez son père à Creutzwald (Moselle)


11H30. Abdelhamid Abaaoud filmé par une caméra RATP dans le métro le soir des attentats

Abdelhamid Abaaoud a été filmé par une caméra RATP à Montreuil (est de Paris), à la station de métro Croix de Chavaux, vers 22H00 le soir des attentats, a-t-on appris vendredi de source policière, confirmant une information de BFM-TV.

L'organisateur présumé des attaques du 13 novembre se trouvait donc à proximité du lieu où une Seat noire, utilisée par le "commando des terrasses", a été abandonnée.


11H50. Strasbourg décide de maintenir un marché de Noël "réduit"

La ville de Strasbourg a décidé ce vendredi avec la préfecture du Bas-Rhin de maintenir son événement traditionnel de Noël à partir du 27 novembre. Le maire (PS) Roland Ries a assuré que le marché est maintenu malgré le risque terroriste. Toutefois, certaines animations sont annulées et le nombre de chalets est réduit. La présence policière et militaire sera largement renforcée et la préfet se réserve le droit d'annuler la manifestation à tout moment si le contexte l'oblige. Lire notre flash


11H09. L'attaque d'un restaurant de Paris filmé de l'intérieur 

Des images de vidéosurveillance enregistrées le vendredi 13 novembre, et révélées jeudi 19 par le Daily Mail, on peut assister aux premières minutes des attaques des terrasses de Paris. A la pizzeria Casa Nostra, rue de la Fontaine au Roi, dans le 11e arrondissement de Paris, les clients mangent à l'intérieur mais aussi à l'extérieur. Puis soudain, une fusillade. Un homme armé tire sans interruption vers le bistrot, les vitres explosent et els clients de l'intérieur se réfugient au sous-sol, à l'étage ou au sous-sol. Quelques clients arrivent à s'extraire de la terrasse sous le sifflet des balles pour rentrer dans la pizzeria. 

Sur les images, on voit l'un des terroristes tirer dans tous les sens puis s'approcher de la terrasse du restaurant. Là, deux clientes sont au sol. Il vise ces deux femmes avec son arme de guerre et tente de les abattre. Heureusement, son arme s'enraye et il fait demi-tour. Les deux clientes qui ont échappé à la mort prennent la fuite dans la rue. Selon le Daily Mail, il s'agirait de Salah Abdeslam, suspect clé des attentats, toujours en fuite, près d'une semaine après les attaques.


11H06. Le passeport de la kamikaze présumée retrouvé dans l'appartement

Un corps de femme a été découvert dans les décombres de l'appartement de Saint-Denis contre lequel un assaut de la police a été mené mercredi, portant à trois le nombre de tués, annonce vendredi le parquet de Paris. Un sac à mains contenant un passeport au nom d'Hasna Ait Boulahcen a aussi été retrouvé, précise-t-il.

"Trois personnes ont donc été tuées au cours de l'assaut du RAID, dont (Abdelhamid) Abaaoud", indique cette note du parquet. "L'identification de deux d'entre elles n'est pas encore connue".

Selon une source proche de l'enquête, Hasna Ait Boulahcen, soupçonnée de s'être fait exploser lors de l'assaut, serait une "cousine" d'Abdelhamid Abaaoud, Belge d'origine marocaine de 28 ans, et chef opérationnel présumé des attentats du 13 novembre.


10H50. Un nouveau corps retrouvé dans l'appartement de Saint-Denis

Un troisième corps, celui d'une femme, a été retrouvé sur les lieux de l'assaut à Saint-Denis a révélé le parquet de Paris en charge de l'enquête. Par ailleurs, un sac à main avec le passeport d'Hasna Aitboulahcen, kamikaze présumée, a été découvert dans le même appartement. Au total, trois corps ont été découverts dans cet appartement. Deux corps de femmes encore non officiellement identifés et le corps de Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attaques, qui lui a bien été identifé.


20H00. Manuel Valls a assuré ne pas savoir comment le cerveau des attentats est entré en France

Sur France 2, Manuel Valls a affirmé devoir «la vérité au Français» : pour lui, «la menace est là ». Il a rappelé que «la guerre» contre Daesh serait «longue» et qu’«on peut imaginer» que d’autres groupes liés aux attentats sont encore actifs en France. En conclusion de son intervention, le Premier ministre a assuré: «Nous gagnerons la guerre». 

Pour le Premier ministre, les leçons des attentats de janvier à Paris avaient «bien évidemment» été tirées, malgré les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Il s’est refusé à parler de «faille» des services de renseignement, contrairement à ce qu’il avait fait à la suite des attentats de janvier.  «Nous ne savons pas, au moment où se mène l'enquête, s'il y a des groupes ou des individus liés aux attentats encore actifs, a par ailleurs ajouté Manuel Valls. Cette guerre sera longue. Il faut s'y préparer. Mais nous la gagnerons».

Le Premier ministre a expliqué que si on ne sait toujours pas où se trouve Salah Abdeslam, l’un des terroristes présumés des attaques de Paris, «La traque se poursuit et la mobilisation est totale» a-t-il concédé. Abdelhamid Abaaoud, le « cerveau » des attentats a été formellement identifié comme l’un des tués de l’assaut de mercredi à Saint Denis, «Nous ne savons pas» comment il est rentré en France a-t-il avoué. 

Certains des auteurs des attentats ont en tout cas "profité de la crise des réfugiés pour se glisser" en France, a-t-il concédé, faisant allusion à l'un des kamikazes du Stade de France, qui avait été contrôlé en Grèce et en Croatie en octobre. Le Premier ministre a par ailleurs annoncé que 600 perquisitions avaient été menées dans les milieux islamistes depuis les attentats du 13 novembre. Manuel Valls a également indiqué que "157 personnes ont été assignées à résidence depuis vendredi."

Il n'y a "pas de frontières hermétiques" et "pas de risque zéro", a également reconnu le Premier ministre. Mais Manuel Valls l'assure : "Si l'Europe n'assume pas ses responsabilités, c'est tout le système Schengen qui sera remis en cause."


19H52. L'entraîneur de l'ASNL estime que le championnat de Ligue 2 aurait dû faire une pause

L'entraîneur de Nancy, deuxième de Ligue 2, Pablo Correa, a posé la question du maintien de la reprise du championnat vendredi en expliquant que "le football n'est rien à côté" des attentats qui se sont produits le 13 novembre à Paris et au stade de France.

"C'est vrai qu'il faut continuer à vivre, mais est-ce qu'aujourd'hui, il n'aurait pas fallu s'arrêter un peu ?", s'est interrogé l'entraîneur jeudi en conférence de presse. "Pas pour philosopher, mais parce qu'on est des êtres humains et que le football n'est rien à côté de cela."

La Ligue de football professionnel (LFP) a décidé mardi de maintenir la reprise des championnats de Ligue 1 et Ligue 2 ce week-end, avec des mesures de sécurité renforcées.

Selon l'entraîneur, son groupe a beaucoup parlé des attaques qui ont fait au moins 129 morts à Paris et Saint-Denis "parce qu'on n'arrive pas à comprendre pourquoi". "A l'intérieur ici, nous sommes un exemple vivant qu'on peut vivre ensemble. On voit bien que ce n'est pas une histoire de religion finalement", a-t-il ajouté.

"J'accepterai qu'un joueur me dise qu'il n'a pas la tête à jouer, je prendrai cet aveu comme une force et non une faiblesse", a encore déclaré Correa, dont l'équipe se déplace vendredi en région parisienne pour affronter Créteil, 10e de Ligue 2.


19H43. Hollande demande "l'intensification" des frappes contre Daesh

"Le Président de la République a donné les instructions nécessaires à l’intensification des opérations militaires en cours pour lutter contre Daech en Syrie comme en Irak", annonce l'Elysée dans un communiqué diffusé à l'issue du Conseil de défense qui se réunissait ce jeudi pour faire le point sur les opérations menées pour appréhender les responsables des attentats du 13 novembre à Paris et leurs complices.


19H00. 9 Français sur 10 approuvent les mesures sécuritaires de François Hollande

Neuf français sur dix approuvent le virage sécuritaire de François Hollande après les attentats de Paris mais un sur deux ne lui fait pas confiance pour mener la lutte contre la menace terroriste, selon un sondage Elabe pour BFM TV diffusé jeudi.

Sur 1.000 personnes interrogées les 17 et 18 novembre, 94% approuvent la possibilité de déchoir les binationaux de leur nationalité française s'ils sont condamnés pour terrorisme, ainsi que l'assignation à résidence des Français revenant de zones de combat en Syrie ou en Irak.

Elles sont également 94% à approuver le renforcement des effectifs des forces de l'ordre et de la justice, 88% à se dire d'accord avec le prolongement de l'état d'urgence et 87% à être favorables à une révision de la Constitution pour permettre des mesures exceptionnelles sans en passer par là.

Mais seulement 45% disent faire confiance au chef de l'État pour mener la lutte contre la menace terroriste, contre 54% d'un avis contraire. Enfin, 77% des sondés se disent en faveur d'un gouvernement d'union nationale.


18H30. Saint-Nicolas à Nancy: décision lundi (préfet)

La préfecture de Meurthe-et-Moselle décidera ce lundi du maintien ou de l'annulation des festivités de la Saint-Nicolas début décembre à Nancy après les attentats de Paris. Le maire (UDI) de la ville avait dit cette semaine qu'en cas du vote de la loi sur la prolongation de l'état d'urgence, la question de l'annulation se posait sérieusement. Aujourd'hui, les députés ont voté le prolongement de 3 mois de l'état d'urgence jusqu'à fin février 2016.


18H00. Le marché de Noël de Colmar se tiendra bien dès vendredi 

Le préfet du Haut-Rhin, Pascal Lelarge, et le maire de Colmar ont annoncé jeudi leur décision de maintenir le marché de Noël de Colmar qui ouvrira comme prévu vendredi, avec des effectifs policiers et militaires renforcés dans le contexte de la menace terroriste.

"Il y aura des moyens militaires (supplémentaires) déployés sur la période du marché de Noël et des moyens mobiles" avec des contrôles dans le périmètre du marché, a indiqué le préfet, lors d'une conférence de presse à l'hôtel de ville au côté du maire Gilbert Meyer (LR).

"Notre objectif, c'est vraiment la sécurité du public", a dit le préfet du Haut-Rhin. "Nous sommes amenés (...) à assurer une mobilisation de moyens importants qui permettent d'assurer une vigilance importante sur le marché de Noël de Colmar", a-t-il ajouté, sans dévoiler le détail du dispositif de sécurisation prévu.

Le préfet a précisé qu'il prendrait un arrêté visant a interdire notamment les jets de pétards et le transport d'alcool dans les sacs à dos. Des contrôles d'identité et de sacs auront egalement lieu dans le périmètre du marché.


17H45. Une opération du Raid en cours à Charleville-Mézière (Ardennes)

Une perquisition administrative menée par le groupe d'intervention spéciale du Raid est en cours dans le quartier de la Ronde Couture à Charleville-Mézière (Ardennes).

Concernant la rumeur faisant étant de détonations entendues dans le quartier, il s'agirait d'une grenade assourdissante utilisée par le Raid, "en raison des risques" que présente cette intervention -menée dans le cadre de la lutte antiterroriste -, précise cette même source. La préfecture des Ardennes indique de son côté, que la grenade aurait été utilisée pour faire sauter une porte.


Suite à un problème technique, le Direct assuré une partie de jeudi après-midi n'est plus disponible. Nous tentons de rétablir les informations publiées durant cette période.


16H09. Des perquisitions chez la mère d'Hasna Aitboulahcen, kamikaze présumée

Des perquisitions sont en cours chez la mère d'Hasna Aitboulahcen, kamikaze présumée de Saint-Denis, à Aulnay-sous-Bois selon L'Express qui affirme qu'aucune interpelaltion n'est prévue à ce stade. La mère de la jeune femme aurait rejeté sa fille au moment de sa radicalisation. Les enquêteurs recherchent des téléphones qui auraient pu servire à la kamikaze présumée. Le père de la jeune Française de 26 ans vit à Creutzwald (Moselle). Une opération de gendarmerie était en cours mercredi soir dans son quartier. Les gendarmes ont posé un scellé sur la porte du logement sans procéder à des perquisitions. Le père quant à lui serait au Maroc depuis l'été dernier. 


15H10. Cazeneuve affirme qu'Abdelhamid Abaaoud est lié à d'autres attentats déjoués en France

Bernard Cazeneuve a adressé ses félicitations aux enquêteurs qui ont permis de conduite à l'identification et à la neutralisation d'Abdelhamid Abaaoud, ce jeudi lors d'une déclaration au ministère de l'Intérieur. 

Abdelhamid Abaaoud a joué un "rôle déterminant" dans les attaques de Paris a affirmé le ministre ajoutan t qu'il a rejoint la Syrie depuis la Belgique en 2014. Aucune information de pays européens n'a permis de nous dire qu'il était revenu en Europe. Un service de renseignement "hors Europe" le 16 novembre a communiqué des informations après les attentats de Paris a assuré M. Cazeneuve. 

"Ce sont les services français qui avaient établi sa responsabilité dans plusieurs projets d'attentats contre la France, ainsi que le rôle qu’il jouait au sein de l’Etat islamique. Elle l’a été dans la tentative d'attentat de Sid Ahmed Ghlam en avril dernier à Villejuif. Un lien avait également pu être établi avec un djihadiste interpellé par la DGSI à son retour de Turquie en juin."

"Les investigations se poursuivent sur la tentative d’attentat contre le Thalys Amsterdam-Paris le 21 août. Il en va de même contre un autre djihadiste interpellé à Istanbul avec un faux passeport suédois, chargé de commettre un acte terroriste."

"Parmi les six projets déjoués en France depuis le printemps 2015, Abdelhamid Abaaoud semble avoir été lié à 4 d’entre eux. Avec le même mode opératoire : programmation depuis l’étranger d’actions violentes perpétrées par des djihadistes issus de pays européens, formés au maniement des armes puis renvoyés pour perpétrer des attentats."

"Il est urgent de mettre en place un PNR européen, un renforcement du contrôle des frontières extérieures et une coordination renforcée contre le trafic d’armes. Ces mesures sont réclamées par la Fance depuis plus d’un an et demi, des progrès ont été accomplis. Mais tout cela ne va pas assez vite, ni assez loin. J’appelle donc depuis Paris à une prise de conscience collective de tous les ministres européens qui se réuniront demain et des parlementaires concernés" a conclut le ministre de l'Intérieur dans une déclaration.


15H06. François Hollande convoque un nouveau conseil de Défense

Le président de la République va convoqué un nouveau conseil de Défense cet après-midi à 17H à l'Elysée après l'annonce de la mort d'Abdelhamid Abaaoud qui est considéré comme l'un des "cerveau" des attentats de Paris. 


13H35. Abdelhamid Abaaoud, cerveau des attentats de Paris, tué

Le parquet de Paris a annoncé ce jeudi que l'un des terroristes tué hier lors de l'assaut contre un appartement de Saint-Denis est bien Abdelamid Abaaoud considéré comme le cerveau des attentats de Paris survenus le 13 novembre dernier. Sa cousine serait la femme kamikaze qui se serait faite exploser dans le même appartement. Dans un bref communiqué de quatre lignes, le procureur de la République de Paris a officiellement confirmé qu'un corps retrouvé dans l'immeuble visé par la police à Saint-Denis mercredi matin est bien celui de ce djihadiste belge recherché dans le monde entier. 

Son corps était "criblé de balles" a assuré le parquet. Le procureur de Paris avait justifié hier l'assaut de Saint-Denis par des informations pouvant confirmer la présence de cette homme sur le sol français.

DABIQ / AFP


13H15. Une opération anti-terroriste à Vandoeuvre-lès-Nancy, trois interpellations

Une opération antiterroriste s’est déroulée jeudi matin vers 4H dans un quartier de Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) dans le cadre de l’état d’urgence décrété vendredi et désormais prolongée pour trois mois. La police a procédé à l’interpellation de trois personnes. Lire notre article.


12H35. Un homme fiché S, armé d'un couteau, arrêté par la police à Nancy

La police a interpellé et placé en garde-à-vue un homme fiché S qui circulait en voiture dans une rue de Nancy (Meurthe-et-Moselle) alors qu’il avait un couteau dans son véhicule. Des vérifications sont en cours, notamment sur une possible radicalisation liée à l’islam. Lire notre article.


12H34. Hollande veut une réponse "impitoyable" contre les agresseurs de juifs et musulmans

Le chef de l'État François Hollande appelle à une réaction "terrible, impitoyable même", après les agressions d'un enseignant juif et d'une femme musulmane, agressés tous deux hier à Marseille. 

"Nous devons être d'une terrible, impitoyable même, réaction parce que c'est l'ensemble de la communauté nationale qui est concernée", a déclaré le président de la République devant la Fondation Chirac en évoquant le cas d'un enseignant "attaqué sauvagement" hier et l'agression d'une femme musulmane.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur avait exprimé ce matin "son indignation devant les lâches agressions antimusulmanes et antisémite" avant d'adresser "tout son soutient aux victimes ainsi qu'aux Marseillais de confession juive et musulmane". De son côté, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a condamné cette attaque et exhorté la police à utiliser tous les moyens pour arrêter les assaillants.


12H19. L'Etat d'urgence est prolongé de trois mois, les députés donnent leur feu vert

Les députés ont voté le projet de loi pour la prolongation de l'état d'urgence de 3 mois. 


11H24. Les policiers pourront être armés en dehors des heures de service

Les policiers pourront être armés en permanence, y compris hors service, sur la base du volontariat et en prévenant leur hiérarchie, selon une note provisoire de leur direction publiée jeudi à la suite des attentats survenus vendredi. Cette possibilité fait suite à la demande de syndicats de police. "Faut-il en effet armer nos policiers en dehors de leurs horaires de service ? La réponse est incontestablement oui", a confirmé jeudi matin le DGPN Jean-Marc Falcone, sur RTL. "C'est la réponse qu'a apportée (le ministre de l'Intérieur) Bernard Cazeneuve hier (mercredi) matin. Il fallait permettre aux policiers qui le souhaitent d'être réarmés en dehors de leurs heures de services et en dehors de leurs repos de cycle", a-t-il ajouté.


10H00. Attentats: le point sur l'enquête et les annonces du gouvernement

  • Valls annonce la création d'une structure pour les jeunes radicalisés

Manuel Valls a annoncé la création d'une "structure pour jeunes radicalisés", dont le site sera choisi "d'ici la fin de l'année" et où "les premiers admis pourront être des repentis"."Une première structure pour jeunes radicalisés va (...) être créée. Les financements sont prêts, le cadre juridique et le projet pédagogique en voie de finalisation. Le site sera choisi d'ici la fin de l'année. Les premiers admis pourront être des repentis, que nous mettrons à l'épreuve afin de mesurer leur volonté de réinsertion dans la durée", a dit le premier ministre.

  • Un risque d'attaques aux armes chimiques et bactériologiques

Le premier ministre estime qu'il existe un risque que les terroristes pourraient utiliser des armes chimiques. "Nous sommes en guerre, pas une guerre à laquelle l'histoire nous a tragiquement habitué", a-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale où le projet de loi prolongeant l'état d'urgence de trois mois est examiné. 

"C'est une guerre dont le front se déplace constamment et se retrouve au coeur même de notre vie quotidienne", a-t-il souligné.

"Cette guerre nouvelle reste une guerre planifiée, menée par une armée de criminels. Ce qui est nouveau, ce sont les modes opératoires: les façons de frapper, de tuer évoluent sans cesse. L'imagination macabre des donneurs d'ordre est sans limites: fusils d'assaut, décapitation, bombes humaines, armes blanches, ou tout à la fois, perpétrés par des individus, ou des commandos, cette fois-ci particulièrement organisés", a-t-il poursuivi.

  • Interdiction de manifestation en Ile-de-France jusqu'à dimanche. 

L'interdiction de manifester sur la voie publique en Ile-de-France a été prolongée jusqu'à dimanche, annonce la préfecture de police de Paris, précisant que cela n'empêche pas toutefois "les rassemblements de fait sur les lieux des attentats à des fins commémoratives".

22H40. FIN DU DIRECT, RENDEZ-VOUS JEUDI


22H40. Le point sur la journée de mercredi, six jours après les attentats

Les policiers ont "neutralisé" une équipe de jihadistes dans un appartement de Saint-Denis, aux portes de Paris, mais le sort d'Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats du 13 novembre, demeure inconnu, les suspects tués dans l'opération n'étant pas encore identifiés.

Une explosion a retenti pendant l'assaut, attribuée par les forces de l'ordre à une femme kamikaze qui a fait détonner son gilet, un point qui "demande à être vérifié", selon le procureur. Le corps d'un homme "criblé d'impacts" a aussi été découvert dans l'immeuble, qui menaçait de s'effondrer. Le ministère de l'Intérieur n'a "pas exclu" qu'un "troisième terroriste" ait pu être tué, les constatations étant rendues difficiles par l'état des corps morcelés. Huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors de l'intervention ciblant le jihadiste belge Abaaoud.

Parallèlement les enquêteurs traquent Salah Abdeslam, 26 ans, soupçonné d'être l'un des tireurs qui ont mitraillé vendredi les terrasses de cafés et restaurants parisiens, avec son frère Brahim Abdeslam, qui s'est fait exploser. L'homme est activement recherché, notamment en Belgique, où les attaques ont été organisées selon les autorités françaises. 


22H33. Assaut à Saint Denis: la femme kamikaze aurait une société en Moselle

La femme kamikaze qui s’est fait exploser dans un appartement de Saint-Denis ce mercredi matin n’est pas formellement identifiée, selon le procureur de la République de Paris. De nombreux médias avancent déjà une identité sans que les enquêteurs confirment. Elle aurait des liens avec la Moselle, notamment une société domicilée dans le département. Lire notre article


22H09. La fréquentation du réseau RATP a baissé de 10% après les attentas

Les parisiens fuient les transports en commun après les attentats du 13 novembre. 

Le trafic de la RATP a chuté de près de 10% depuis lundi, par rapport à un début de semaine habituel, a indiqué aujourd'hui la direction du transporteur parisien (métro, bus et RER) à Francetv info, quelques jours après les attentats de vendredi soir à Paris.

«Le phénomène est un peu plus marqué sur les stations touristiques», ajoute-t-on à la RATP. Sur le réseau Transilien, géré par la SNCF, c'est surtout durant le week-end que la baisse a été sensible, en particulier dans la journée de samedi, avec environ 50% de passagers en moins que lors d'un week-end normal. Outre le fait que nombre de Franciliens sont restés chez eux, cette désertion s'explique notamment par le fait que beaucoup de monuments - comme les Invalides, la tour Eiffel ou le Château de Versailles (situés sur le RER C, exploité par la SNCF) - avaient fermé leurs portes.


21H00. Un enseignant d'une école juive attaqué au couteau par trois hommes à Marseille

Un enseignant d'une école juive de Marseille a été blessée mercredi à coups de couteau. Ses agresseurs étaient trois, indique le préfet de police de la ville, et ont proféré des propos antisémites.

L'agression, qui n'a pas engagé le pronostic vital de l'enseignant, lui-même juif, a eu lieu vers 20H00 dans le 13e arrondissement de Marseille, a précisé Laurent Nuñez, qui a souligné que de très importants moyens policiers avaient été déployés pour en retrouver les auteurs.


20H30. A Nancy, les habitants continuent de rendre hommage aux victimes

Des dizaines de personnes se recueillent encore, six jours après les attentars, sur la place Stanislas de Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour rendre hommage aux victimes des attentats de Paris et de Saint-Denis. La ville de Nancy a publié plusieurs images où l'on peut voir des habitants déposer des bougies ou des fleurs. 


19H43. 250 000 contrôles aux frontières depuis les attentats

Le directeur de la Police Nationale a assuré sur BFMTV ce mercredi soir que 250 000 frontières ont été effectués en France depuis l'instauration de l'état d'urgence vendredi à l'issue des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. 


 

19H12. Le procureur de la République a assuré que ce 4ème commando "pouvait passer à l'acte"

Le procureur de la République de Paris a fait un point sur l'enquête des attentats de Paris du 13 novembre et sur l'assaut des policiers ce mercredi à Saint-Denis. 

Selon lui, 830 policiers et enquêteurs sont mobilisés sur le terrain pour tenter d'identifier les gardés à vue, d'identifier les terroristes tués, de comprendre les contextes des attentats du 13 novembre et retrouver le cerveau présumé en fuite et au moins deux terroristes toujours activement recherchés dont Salah Abdeslam. 

Abdelhamid Abaaoud (cerveau présumé des attentats de Paris) et Salah Abdeslam ne figurent pas parmi les huit gardés à vue a dit le procureur de la République.

Ce quatrième commando de terroristes "pouvait passer à l'acte" selon le magistrat qui n'a pas confirmé les informations de plusieurs médias qui citent des projets avancés d'actions à l'aéroport Roissy Charles De Gaulle et au centre commercial Les Quatre Temps de la Défense. "Les 3 commandos du 13 novembre ont fait preuve d'une logisitique impressionnante". Il a confirmé l'usage de trois véhicules par les terroristes de vendredi pour se rendre au Bataclan, au stade de France et sur les terrasses du 10 et 11ème arrondissements. Une Polo, une Seat et une Renault Clio. "Les trois véhicules ont été loués par Abdeslam à une société de location en Belgique" a assuré François Molins. 

Seuls deux terroristes présumés des attentats de Paris sont pour l'heure inculpés en Belgique, a précisé le Procureur. "Leur rôle est à précsier mais ce qui est certain c'est qu'ils sont venus chercher depuis la Belgique Salah Abdeslam à sa demande". 

Un téléphone portable a bien été découvert dans une poubelle à l'extérieur du Bataclan. Un SMS indiquant "on est parti, on commence" a été envoyé le soir des attaques du vendredi 13 novembre à partir de ce portable a déclaré le procureur de Paris François Molins. "Les investigations s'attachent bien évidemment à déterminer quel est le destinataire de ce message", envoyé à 21H42, peu avant l'attaque, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

A noter que les trois voitures des terroristes sont entrées en France "en convoi" depuis la Belgique le 12 novembre, un jour avant les attentats de Paris.

Deux appartement conspiratifs ont été découvert dans une maison de Bobigny grâce à un témoignage, celui du propriétaire, et dans un hôtel à Alberville en région parisienne. Il s'agissait de planques des terroristes avant de passer à l'action.

A Saint-Denis ce mercredi matin, l'assaut a débuté à 4H20 selon le procureur de la République. "L'assaut a été d'une exrême violence. Une porte blindée d'un appartement a résisté aux explosifs ce qui a permis aux terroristes de se préparer" a regretté le procureur de la République. Le procureur a noté que la police a dû utiliser des fusils d'assaut, des grenades, des explosifs, des snipers... "5 000 munitions ont été tirées par la police".

Les 3 personnes interpellées et le corps criblé de balles retrouvé dans l'appartement pas encore identifiés a annoncé le procureur de la République de Paris, François Molins. Au total, il y a 8 gardés à vue. 

Une femme kamikaze aurait bien déclenché sa ceinture d'explosifs. L'état des morceaux de corps rend difficile l'identification. Par ailleurs, l'état de l'immeuble dont une partie menace de s'effondrer rend difficile les investigations techniques et scientifiques. Si 2 terroristes morts sont bien confirmés, il pourrait y en avoir un troisième. 


18H51. Valls désigne l'islam radical comme ennemi

Manuel Valls a désigné l'islamisme radical comme un "ennemi" après les attentats de Paris, en y intégrant le salafisme, branche fondamentaliste de l'islam. "Oui, nous avons un ennemi, et il faut le nommer c'est l'islamisme radical. Et un des éléments de l'islamisme radical, c'est le salafisme", a déclaré le chef du gouvernement lors de la séance de questions à l'Assemblée nationale."Dans nos quartiers, il y a des dizaines, des centaines, peut-être des milliers de jeunes qui sont attirés par le jihadisme, par l'islamisme radical, par cette idéologie totalitaire", a déploré M. Valls, en réponse au député Les Républicains de l'Eure, Bruno Le Maire. "Nous devons être lucides sur ce qui se passe dans nos sociétés", a-t-il dit.


18H31. Un troisième "terroriste" peut-être tué à Saint-Denis (AFP/Intérieur)

Le ministère de l'Intérieur n'a "pas exclu" qu'un "troisième terroriste" ait pu être tué dans l'assaut policier donné mercredi contre un appartement de Saint-Denis, au nord de Paris, à la recherche de l'organisateur présumé des attentats du 13 novembre. "Il n'est pas exclu que, compte tenu des éléments retrouvés sur place, il y ait un troisième terroriste qui ait été tué", déclare le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, à l'AFP. 


17H30. La kamikaze de Saint-Denis serait la cousine des attentats de Paris

La femme qui s'est fait exploser à Saint-Denis ce mercredi serait la cousine du cerveau présumé des attentats de Paris qui ont 129 morts selon i>Télé et TF1. Cette terroriste serait âgée de 26 ans et née en région parisienne selon BFMTV et travaillait pour une entreprise de BTP en Ile-de-France jusqu'en 2012.


 17H25. Le gouvernement interpelle Facebook et Twitter

Le ministère de l'Intérieur a demandé lundi à Twitter et Facebook, par réquisition judiciaire, de retirer de leur réseau une photo prise au Bataclan après l'attentat, montrant des corps jonchant le sol. Les deux réseaux ont appliqué cette requête mais uniquement sur le territoire français. "Nous avons reçu cette requête dès lundi. Dès que la photo est signalée par un internaute, nous la faisons disparaître", a indiqué un porte-parole de Facebook, qui n'intervient jamais au préalable sur les contenus publiés par ses membres.  Depuis cette réquisition, Twitter applique, lui, de manière systématique un filtre gris qui masque le tweet contenant la photo incriminée, pour les internautes basés en France, a confirmé une source proche du dossier.


16H30. Un homme avec un passeport au nom de Salah Abdeslam​ se présente à La Poste

Un homme s'est présenté ce matin dans un bureau de poste de Pierrefitte (Seine-Saint-Denis). Au guichet, selon Le Parisien, il a présenté un passeport au nom de Salah Abdeslam, le terroriste recherché pour son implication dans les attentats de Paris. Il a pu repartir avant que la police ne se déploie autour de l'édifice avec un dispositif exceptionnel, un hélicoptère et près d'une centaine d'hommes.


16H00. L'immeuble des terroristes partiellement détruit à Saint-Denis

Les chaînes d'informations diffusent les premières images où l'assaut du Raid et la BRI a été donné ce mercredi matin. Une femme kamikaze s'est donéne la mot en se faisant sauter avec une ceinture d'explosifs. des grenades ont également explosés et des dizaines de coups de feu ont été tirés contre la façade et à l'intérieur où des murs et des plafonds se sont effondrés. 


15H48. Les terroristes de Saint-Denis préparaient des attentats "imminents​"

Selon France 2 et l'agence de presse Reuters, le groupe de terroristes de Saint-Denis qui a fait l'objet d'un assaut d'une violence inouië préparaient des attentats "imminents" en région parisienne. L'agence de presse citait le quartier d'affaires de La Défense ce matin en citant des sources proches du dossier. La chaîne de télévision qui cite des sources policières quant à elle affirme que les terroristes comptaient viser l'aéroport Roissy-Charles De Gaulle et le centre-commercial Les Quatre Temps dans le quartier de La Défense. Il s'agit de l'un des plus grand et plus fréquenté d'Ile-de-France. 


15H21. Pour Cazeneuve, ces terroristes auraient pu "frapper de nouveau"

À l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a assuré que «l'action de ce matin a été conduite contre des personnes qui auraient pu frapper de nouveau». 


14H36. L'hébergeur des terroristes condamné pour le meurtre de son ami

Selon Metronews et BFMTV, l'homme qui s'est présenté ce matin comme étant le «propriétaire» du logement dans lequel se trouvait les terroristes a été condamné pour le meurtre de son meilleur ami en 2006.

Le 26 décembre 2006, Jawad Bendaoud tue son meilleur ami, David, âgé de 16 ans, après une dispute autour d'un téléphone portable qui avait disparu. L'adolescent meurt sur le coup et Jawad Bendaoud se rend à la police dans la soirée.

Deux ans plus tard, le 6 novembre 2008, alors âgé de 22 ans, Jawad Bendaoud est finalement reconnu coupable de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner et condamné à 8 ans de réclusion par la Cour d'assises de Bobigny. La chaîne d'informations précise que l'homme a eu un "comportement exemplaire" en prison et qu'il en est sorti il y a moins d'un an.


14H30. VIDEOS. A Saint-Denis, les spectaculaires images de l'assaut des policiers

Un assaut policier a été donné vers 4H mercredi matin contre un immeuble de Saint-Denis en région parisienne. Dans l’assaut qui a duré plus de sept heures, deux terroristes sont morts et sept personnes interpellées. La ville était en état de siège, présence de l’armée pour appui. Des images spectaculaires à voir dans notre article.


13H40. Les polices municipales pourront utiliser les stocks d'armes de la police nationale

Le président a annoncé cette après-midi que les associations et groupes au sein desquels des membres feraient l'apologie du terrorisme pourront être dissous. Une disposition qui fait partie du projet de loi présenté ce matin en Conseil des ministres.

"La réforme portant sur le droit d'asile permet de retirer la qualité de réfugié à toute personne présentant une menace" a également précisé le chef de l'Etat. 

François Hollande a dit promettre aux maires de France de les aider à garantir la sécurité en fournissant à leurs polices municipales, s'ils le souhaitent, des armes puisées dans les stocks de la police nationale.


13H10. François Hollande répète que l'on est "en guerre"

Devant les maires de France, François Hollande réaffirme que la France est en guerre contre Daech. Ce n'est pas la France, mais c'est cette organisation terroriste qui a déclaré cette guerre, explique-t-il. "Elle dispose d’une armée, de ressources financières, pétrolières, elle occupe un territoire, elle a des complicités en Europe et dans notre propre pays, parmi nos jeunes qui se sont radicalisés, et elle a tué ici."

"Toute notre gratitude va aux policiers qui sont allés jusqu'au bout de leur mission, a-t-il dit, au rassemblement des maires de France. Une opération policière particulièrement périlleuse et lourde, qui visait à neutraliser des terroristes logés à Saint-Denis, en lien avec les attentats de vendredi. Deux terroristes sont morts et il y a eu des interpellations. Je pense aussi aux policiers qui sont allés aux Bataclan chercher les terroristes et les neutraliser. La France est fier d'avoir des forces de cette qualité" a-t-il dit devant les maires de France.

François Hollande a également dit que "face à la guerre", "face à la menace terroriste", "il n'y a plus de clivages partisans qui tiennent" alors que l'union nationale a été fracturée hier à l'Assemblée nationale lors de la prise de parole de Manuel Valls et Christiane Taubira. De nombreux députés de l'opposition ont hué le gouvernement. 

"La France restera un pays de liberté, de mouvement, de culture. (...) La vie doit reprendre pleinement. Que serait notre pays sans ses terrasses de café, sans ses concerts, sans ses manifestations sportives, sans ses musées" a-t-il assuré.


12H11. L'identité des terroristes tués et des sept interpellés en "cours d'identification"

Bernard Cazeneuve a confirmé sept interpellations et deux terroristes tués à Saint-Denis lors d'un assaut. Au total, 110 policiers sont intervenus "dans des conditions jamais vu" selon le ministre qui a salué les équipes ainsi que les habitants qui ont fait preuve de sang froid. 

Selon le procureur de la République de Paris, l'assaut a été lancé dans le cadre de l'enquête judiciaire ouverte après les attentats de Paris survenus vendredi soir. Des témoignages et des éléments basés sur la téléphonie ont permis d'estimer que le cerveau présumé des attentats de Paris pouvait s'y trouver (Abdelhamid Abaaoud). Une "jeune femme" s'est faite exploser au début de l'assaut alors qu'un second terroriste a été atteint par des grenades et des projectiles a confirmé le procureur de la République. Le procureur de la République a assuré que l'appartement visé était de natuire "conspiratif".

Le procureur, qui tiendra un point presse dans la journée, n'a pas été en mesure de confirmer l'identité des deux terroristes tués et des sept personnes interpellées qui sont en "cours d'identification".


12H04. Le ministre de l'Intérieur va se rendre sur place

Après la fin de l'assaut policier, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, est attendu à Saint-Denis et devrait prendre la parole pour expliquer le contexte de cette vaste opération survenue cinq jours après les attentats de Paris qui ont fait 129 morts et des centaines de blessés.


11H45. Stéphane Le Foll assure que l'opération est terminée

Stéphane Le Foll a assuré que l'opération policière de Saint-Denis est terminée. Le ministre de l'Intérieur va prendre la parole dans les minutes qui viennent pour préciser la situation. 

François Hollande qu'il s'agit d'actes de guerre à Saint-Denis a affirmé le porte-parole du gouvernement devant le Conseil des ministres qui s'est tenu ce mercredi matin à l'Elysée.


11H41. Ce que l'on sait après la fin de l'assaut à Saint-Denis

Deux terroristes morts, l'un tué par un sniper des équipes d'intervention et une femme qui s'est faite exploser dans l'appartement visé à l'aide d'une ceinture d'explosifs.

Sept interpellations. Trois terroristes présumés qui étaient retranchés dans l'appartement dont l'identité n'a aps été précisée. Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attaques de vendredi à Paris qui était visé par l'opération n'aurait pas été tué ou interpellé dans cette opération. Le terroriste présumé en fuite qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international d’Abdeslam Salah n'aurait pas été interpellé assurent des sources policières. 

Un homme soupçonné d'avoir hébergé ces terroristes dans son appartement a été arrêté. Il a affirmé rendre un service à un ami en hébergeant ces individus et ne pas savoir qu'ils étaient de potentiels terroristes. Une femme a également été interpellée à proximité de l'appartement. Enfin, deux autres personnes ont été interpellées dans un second appartement du même immeuble.

Cinq policiers ont été légèrement blessés dans l'assaut tandis qu'une chienne du Raid a été tuée dans l'explosion de l'appartement.

Selon l'agence de presse Reuters, ces terroristes projetaient de réaliser un attentat contre le quartier d'affaires parisien de La Défense.


11H30. L'assaut policier terminé, opération de sécurisation en cours

L'assaut lancé il y a plus de sept heures contre un immeuble de Saint-Denis est teminé, selon des sources policières citées par l'AFP. Des opérations de sécurisation sont en cours. Sept personnes sont en garde-à-vue, deux terroristes sont morts dont un tué par un sniper et une femme qui s'est faite exploser avec une ceniture d'explosifs dans un appartement. 


11H17. La gendarmerie demande à la population de ne pas signaler sa présence

Alors que les opérations se poursuivent à Saint-Denis, la gendarmerie nationale a indiqué que des contrôles étaient en cours partout en France. Elle appelle les citoyens à ne pas signaler les positions des forces de l'ordre pour ne pas compliquer les recherches.


11H00. Deux nouvelles interpellations dans un appartement voisin

La police a procédé à deux nouvelles interpellations dans un logement voisin de celui ciblé au début de l'assaut ce matin. Le nombre total d'interpellation se porte à 7 interpellations. Trois personnes à l'intérieur du premier appartement qui étaient retranchées, deux personnes à proximité immédiate dont l'homme qui a "prêté" son logement et les deux derniers individus dans l'appartement voisin.


10H42. Les suspects de Saint-Denis avaient préparé un attentat contre La Défense

Selon des sources proches du dossier citées par l'agence de presse Reuters, les suspects de l'appartement de Saint-Denis préparaient un attentat contre le quartier d'affaires de La Défense en région parisienne.

 

 
 

 


10H38. L'assaut policier se situe à proximité du Stade de France 

Le quartier de Saint-Denis où se déroule l'assaut policier depuis 4H20 ce mercredi matin se situe non loin du Stade de France où 3 kamaikazes se sont fait sauter vendredi soir. Un passant avait également été tué.


10H24. Un chien policier a été tué pendant l'assaut à Saint-Denis

Selon les forces de l'ordre, un chien policier a été tué au début de l'assaut contre un appartement de Saint-Denis affirme BFMTV. Les forces de police l'avaient fait entrer dans l'appartement pour jauger la menace à l'intérieur. L'animal a été tué alors qu'il pénétrait le lieu de l'attaque.


10H10. Cinq policiers légèrement blessés, selon la police

La police nationale a confirmé que cinq policiers ont été "légèrement blessés" lors de l'assaut à Saint-Denis.


10H00. Ce que l'on sait de l'assaut policier à Saint-Denis

Un assaut a été lancé dans la nuit à Saint-Denis. L'opération a été lancée à 4h20, selon le procureur de la République de Paris. Une fusillade a éclaté à ce moment-là. Le quartier concerné à Saint-Denis, sur la rue de la République, à proximité de la place Jean-Jaurès, est entièrement bouclé par un important dispositif policier. Plusieurs suspects se sont retranchés dans un appartement situé à l'angle de la rue de la République et de la rue de Corbillon. Des explosions successives ont retenti vers 7h30 puis plus aucun coup de feu n'a été entendu par les journalistes présents sur place. 

Une femme qui a fait exploser son gilet d'explosifs est morte au cours de l'opération. Un suspect reste retranché dans le logement. Il s'agit, dans l'histoire du terrorisme en France, d'une première. Jamais une femme kamikaze n'était intervenue sur le sol français. C'est aussi une première pour l'Etat islamique (EI) pour lequel les femmes ne combattaient pas.

Cinq personnes interpellées. Trois hommes qui étaient retranchés dans l'appartement ont été interpellés et placés en garde à vue. Un homme et une femme ont également été placés en garde à vue, "à proximité immédiate de l'appartement". Un homme a dit aux médias avant d'être arrêté avoir prêté son logement à un ami qui voulait héberger des "potes" qui seraient les terroristes présumés de Paris en fuite. Il a assuré ne pas savoir qui ils étaient. 

Le quartier a été bouclé, une vingtaine d'établissements scolaires fermés et les transports en commun à l'arrêt à Saint-Denis. La préfecture de police de Paris a demandé aux habitants de ne pas sortir de chez eux tant que l'assaut est toujours en cours.

Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attaques de vendredi à Paris, est la cible de cet assaut à Saint-Denis. Sa présence dans l'appartement où se sont retranchés les suspects n'est toutefois pas confirmée. La police a confirmé qu'il ne fait pas partie des 5 personnes interpellées dans la matinée.


09H47. Une femme kamikaze, une première en France dans l'histoire du terrorisme

Le procureur de Paris a confirmé vers 09H qu'une femme est morte dans l'appartement de Saint-Denis où une vaste opération policière est toujours en cours. Une femme s'est faite exploser en actionnant une ceinture avec des explosifs installée sur un gilet. C'est une première en France dans l'histoire du terrorisme mais aussi pour l'Etat islamique (EI) pour lequel les femmes n'ont jamais combattu. 


09H37. Le cerveau présumé des attentats de Paris n'est pas parmi les interpellés

L'homme qui est soupçonné d'avoir préparé et organisé les attentats de Paris ne fait pas partie des cinq personnes interpellées, selon les premiers éléments. Abdelhamid Abaaoud, djihadiste belge, pourrait être l'une des personnes encore retranchées dans l'appartement de Saint-Denis. 


09H18. "J'ai appris qu'ils étaient chez moi", dit l'hébergeur des terroristes

"J'ai appris qu'ils étaient chez moi, que l'assaut était chez moi" affirme cet homme qui assure avoir prêté son appartement et qui a depuis été interpellé et placé en garde-à-vue. "J'habite là où ça a tiré (...) On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service" assure l'homme face aux journalistes. Moi, je ne sais pas d'où ils viennent. Je ne savais pas (qu'ils venaient de Belgique, NDLR), je l'ai appris comme vous"a t-il assuré.


09H05. Cinq personnes interpellées à Saint-Denis (procureur)

Au total, cinq personnes ont été interpellées lors de l'assaut du Raid à Saint-Denis, en région parisienne, qui a débuté à 4H20.

Trois personnes retranchées dans un appartement ont été délogées par les policiers lors d'un assaut tandis que deux autres personnes, un homme et une femme, ont été arrêtées alors qu'elles se trouvaient à proximité du logement selon le procureur de la République de Paris. Toutes ces personnes sont en garde-à-vue. Leur identité n'est pas pas encore déterminée, selon le parquet.

L'homme qui habite dans ce logement visé par la police affirme qu'il a accepté d'héberger plusieurs personnes sur demande d'une conaissance qui voulait trouver "un refuge pour ses potes". Avant son interpellation par la police, il a assuré ne pas savoir que ces personnes sont terroristes et l'avoir apris au moment de l'assaut du Raid


08H58. La femme a fait exploser une ceinture d'explosifs au début de l'assaut

Trois des personnes retranchées désormais en garde à vue, deux terroristes morts, dont une femme kamikaze, annonce le procureur de la République. Selon le procureur de la République de Paris, la femme qui est morte s'est fait exploser au début de l'assaut des forces spéciales à l'aide d'une ceinture d'explosifs. Au total, cinq personnes sont en garde-à-vue selon le parquet dont le propriétaire de l'appartement où se sont retranchés ces personnes. En plus des trois personnes retranchées interpellées, un homme et une femme ont été interpellées et placées en garde-à-vue car ils se trouvaient à proximité de l'appartement. 

L'opération de police a commencé à 4H20 dans la nuit de mardi à mercredi, a confirmé le procureur de Paris.

Les identités des personnes placées en garde à vue ne sont toujours "pas établies" d'après le procureur de la République.


08H42. Un homme interpellée a "prêté" son appartement aux terroristes présumés

Parmi les personnes interpellées se trouve un homme qui dit avoir hébergé deux personnes "qui venaient de Belgique". Selon sa version des faits diffusée par BFMTV, il a accepté plusieurs personnes qui sont des "potes" d'une conaissance "sans savoir qui ils étaient". "J'ai rendu un service" affirme-t-il. "Je ne savais pas qui c'était. On vient de me dire à l'instant (au moment de l'intervention du Raid, NDLR) qu'ils venaient de Belgique. Je ne le savais pas avant" assure-t-il. "On m'a dit de les héberger pour trois jours (...)" a-t-il également dit dans ce rapide entretien diffusé par la chaîne d'informations.

"Un ami m'a demandé d'héberger deux de ses potes pour quelques jours", a raconté cet homme à l'AFP avant d'être emmené par la police. "J'ai dit qu'il n'y avait pas de matelas, ils m'ont dit 'c'est pas grave', ils voulaient juste de l'eau et faire la prière. J'ai rappelé mon ami. Il m'a dit qu'ils venaient de Belgique", a-t-il poursuivi.


08H37. Les écoles et universités du secteur fermées


08H30. Trois interpellations lors de l'assaut de la police

La police a procédé à trois interpellations lors de l'assaut policier de Saint-Denis, confirme l'AFP. La chaîne de télévision BFMTV avançait ces trois interpellations depuis 08H. Ces personnes dont l'identité est inconnue sont placées en garde-à-vue. L'opération est bien toujours en cours. Les autorités demandent toujours à la population de la ville de ne pas sortir de chez eux, de se protéger et de ne pas se tenir à proximité des fenêtres. 


08H24. Valls et Cazeneuve dans le bureau de Hollande à Elysée

Depuis le début de l'opération à l'aube ce mercredi à Saint-Denis, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve sont dans le bureau de François Hollande à l'Elysée.


08H10. Deux interpellations lors de l'assaut policier

La police aurait procédé à deux interpellations lors de l'assaut d'un appartement à Saint-Denis ce mercredi matin, cinq jours après les attentats de Paris. La ministre de la Justice et le ministère de l'Intérieur ont confirmé un assaut en cours en lien avec les attentats de Paris survenus vendredi dernier.


08H01. Deux terroristes sont morts dont une femme qui s'est fait exploser

Deux forcenés sont morts lors de l'assaut du Raid à Saint-Denis dont une femme qui s'est fait exploser, indiquent des sources policières à l'AFP. Un suspect serait encore retranché.


08H00. Le cerveau présumé des attentats de Paris visé par l'assaut du Raid

Le parquet antiterroriste confirme qu'Abdelhamid Abaaoud était bien la cible de l'assaut en cours à Saint-Denis. Il est toutefois impossible de confirmer pour l'heure que ce jihadiste belge extrêmement dangereux est présent dans l'appartement visé par le dispositf du Raid. Abdelhamid Abaaoud aurait préparé une attaque de grande ampleur qui a échoué à Verviers (Belgique) au début de l'année. Il est aussi proche de Mehdi Nemmouche, l'homme qui a abattu quatre visiteurs du Musée juif de Bruxelles le 24 mai 2014. Mais également d'Ayoub El-Khazzani, l'homme accusé d'avoir tenté de faire un bain de sang dans le Thalys, le 21 août 2015.


07H52. Les transports du secteur arrêtés, les écoles fermées

Les métros, bus et tramways desservant Saint-Denis à l'arrêt en raison de l'intervention policière antiterroriste. La population est invitée à rester confinée à domicile en s'éloignant des fenêtres et des portes, demande la préfecture de police de Paris. Les écoles et les collèges de la ville de Saint-Denis sont fermés ce matin. Les forces de l'ordre déconseillent aux habitants qui travaillent dans le secteur de s'y rendre. Les lignes T1, T5, T8 du tramway sont interrompues, tout comme la ligne 13 du métro. Aucun bus ne circule dans cette zone également.


07H50. "J'ai entendu des centaines de tirs", témoigne une riveraine

Une riveraine raconte: "J'ai été réveillée par une grande explosion et puis j'ai entendu des centaines de tirs. J'ai vu beaucoup de camions de pompier et d'ambulance. Je n'ai pas été informée par la mairieou la police, mais on m'a dit de ne pas sortir". 

"J'ai entendu une seule détonation [il y a 15 minutes], mais très forte, comme une grenade ou quelque chose du genre. Je ne dors plus depuis 4h15, j'ai été réveillée par des coups de feu. J'habite au deuxième étage, alors j'ai ouvert la fenêtre et là un policier m'a dit de rester chez moi, de ne pas bouger. Depuis, il y a des tirs et des policiers partout. Il n'y a pas de transports. J'ai très peur. J'avais déjà peur dans le métro, et voilà que ça arrive à Saint-Denis..." confie-t-elle à Francetvinfo.


07H48. Un assaut en cours à Saint-Denis, opération de police en cours

La traque se poursuit mercredi avec un assaut policier avant l’aube à Saint-Denis, en proche banlieue parisienne, les enquêteurs recherchant toujours au moins un suspect-clé et d’éventuels complices.

Mercredi matin vers 04H30, la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et les forces policières d’intervention du Raid ont lancé une opération dans cette ville de Seine-Saint-Denis dans le cadre de l’enquête sur les attentats, a-t-on appris de sources proches de l’enquête et du parquet de Paris. Le quartier était bouclé et plusieurs coups de feu ont été entendus par intermittence pendant près d’une heure.

Des policiers ont été blessés lors de l’assaut, sans que l’on sache qui recherchent exactement les enquêteurs à Saint-Denis.


07H38. Des coups de feu et explosions à Saint-Denis, deux terroristes retranchés 

Une opération en lien avec les attentats de vendredi, selon le parquet de Paris, qui n'a pas donné de précision. La sous-direction antiterroriste de la police judiciaire est intervenue assistée des forces policières d'intervention du Raid, selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP. Des policiers ont été blessés au cours de l'assaut.

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1 Commentaire

Urgo
Victor U. - il y a 3 mois
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"J'habite là où ça a tiré (...) On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service". Il s'agit de savoir maintenant, qui est ce....ON !!! C'est bien curieux de prêter son appartement à des individus que l'on ne connait pas. Répondre
Yves Memel
Yves M. - il y a 3 mois
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......On peut s'estimer tout de même heureux en effet, malgré les horreurs, d'avoir à faire à de parfaits crétins, et non pas à des professionnels comme ont osé le prétendre certains commentateurs ridicules...Ça a peut-être éviter un massacre encore plus grand. Mais ayant en face des tueurs-crétins, comment se fait-il alors que que le Gouvernement,Valls/Hollande/Cazeneuve/Taubira en tête, et après la tragédie de Charlie, n'ait pas pu prévenir le massacre de vendredi 13 ?... Répondre
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