Le maire Les Républicains de Thionville appelle à voter Emmanuel Macron
Marine Le Pen au JT: "nous pouvons gagner, nous allons gagner" la présidentielle
France -
25/04/2017 11h27
Politique
Marine Le Pen, lundi 24 avril 2017 sur le marché de #Rouvroy, dans le Pas-de-Calais.
"Je n'ai aucune déception, je n'ai que des espérances. Nous allons gagner, c'est parfaitement faisable" a assuré lundi soir, au lendemain du premier tour, Marine Le Pen (FN) arrivée seconde derrière Emmanuel Macron. Elle s'est mise en retrait de la présidence du Front national et assure avoir des contacts avec Nicolas-Dupont-Aignan (moins de 5%) pour un éventuel ralliement.
Confrontée à un duel difficile face à Emmanuel Macron, Marine Le Pen est repartie dès lundi en campagne, annonçant même sur France 2 sa mise en "congé" de la présidence du FN pour tenter de déjouer les pronostics la donnant perdante le 7 mai. Marine Le Pen a pilonné son rival de second tour. "Rien dans le projet d'Emmanuel Macron, ni dans son comportement, ne dénote la moindre preuve d'amour pour la France", a-t-elle lancé à la télévision, alors que le candidat "En marche!" s'était décrit dimanche soir comme candidat des "patriotes" contre les "nationalistes". Elle a également assuré avoir des "contacts en cours" avec des élus Les Républicains, et a indiqué qu'elle aimerait qu'il y ait une discussion avec Nicolas Dupont-Aignan, dont elle juge le programme "extrêmement proche" du sien.
"Je pense que nous approchons d’un moment décisif. J’ai toujours considéré que le président est le président de tous les Français et qu’il doit rassembler tous les Français. C’est une conviction mais il faut passer des paroles aux actes, c’est pourquoi je me suis mise en congé de la présidence du Front national. Ce soir, je suis la candidate du FN qui souhaite rassembler autour d’un projet l’ensemble des Français", a-t-elle déclaré, critiquant au passage son adversaire. "Macron a réussi grâce à un brouillard, qui va s’estomper, et les Français vont découvrir le contenu de son projet, d’une très grande violence sociale, économique, migratoire", a-t-elle ajouté estimant que beaucoup changeront probablement d'avis.
- "Le système cherche à faire de nous une caricature" -
Et pour celles et ceux qui ont "peur" du Front national, Marine Le Pen s'est montrée rassurante. "Le système cherche à faire de nous une caricature. Je suis la candidate patriote, la candidate du peuple. Nous sommes ceux qui défendons le plus la démocratie", a-t-elle affirmé. Quant au prochain débat, qui aura lieu dans les prochains jours, la candidate a semblé pressée d'opposer son projet à celui d'Emmanuel Macron: "Je me réjouis que nous parlions politique, que les Français puissent choisir. Nous allons débattre, projet contre projet, j’en suis ravie. Les Français vont découvrir le projet de monsieur Macron. Ses électeurs en partie ne savent pas ce qu’il propose".
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