Dupont-Aignan réussi son pari dans la région Grand-Est en doublant le PS
Le candidat souverainiste de Debout la France a réussi son pari dans la région Grand-Est en doublant même le candidat du PS et en réalisant un meilleur score qu’au niveau national. Pour sa deuxième candidature, il a profité des ennuis judiciaires de François Fillon.
Nicolas Dupont-Aignan, deuxième candidature en 2017, a réalisé un meilleur score dans le grand-Est (6,13%) que celui enregistré au niveau national (4,73%). C’est dans le Grand-est que le député réalise son meilleur score régional. Prouesse pour le candidat souverainiste qui avait tenté de séduire les électeurs déçus de M. Fillon, il double même le candidat du PS, qui s’effondre dans l’Est où il réalise un de ses pires scores (5,09%).
"Debout la France s'installe définitivement dans le paysage politique du Grand-Est. Nous sommes le cinquième parti de la région en devançant le PS" déclare Laurent Jacobelli porte-parole de Nicolas Dupont-Aignan, responsable du mouvement dans le Grand-Est, qui avait atteint 4,8% aux élections régionales de 2015. "Il y a une voie pour un patriotisme humaniste, exigeant et sérieux. Et la région Grand-Est offre son plus beau score national à Nicolas Dupont-Aignan", donné à 5% dans les estimations assure le porte-parole, dans un communiqué. "La prochaine étape ce sont les législatives. Des candidats solides, un réseau renforcé et le bon score de Nicolas Dupont-Aignan à la présidentielle nous placent dans une position très favorable! Nous serons la surprise" ajoute Laurent Jacobelli, aussi secrétaire général adjoint du mouvement de M. Dupont-Aignan.
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Ce lundi, les membres du Conseil National de la région rejoindront le QG de campagne à Paris, pour "réfléchir aux enjeux du second tour" a assuré le parti alors que Nicolas Dupont-Aignan n’a pas donné de consigne de vote au soir du premier tour.
- Meilleur score régional dans le Grand-Est -
Le candidat avait arpenté à plusieurs reprises les terres régionales notamment en Moselle, en Meurthe-et-Moselle, dans la Meuse, en Marne ou encore en Alsace. Des terres propices à la droite républicaine mais aussi au FN comme le montrent les résultats définitifs du second tour où Marine Le Pen arrive en tête dans les 10 départements de la nouvelle région.
"En homme libre, le moment venu je ne me déroberai pas et je ferai part de mon choix" avait assuré M. Dupont-Aignan dimanche soir. "Je ferai part de mon choix comme je l'ai toujours fait, en prenant en compte uniquement, je vous le dit bien aujourd'hui, pour seule préoccupation l'intérêt supérieur de notre nation", a-t-il déclaré à son QG de campagne dans le VIIe arrondissement de Paris.
Florian Philippot (FN) a annoncé sur TF1 qu'il demanderait à M. Dupont-Aignan "d'être cohérent avec lui-même". "Nous partageons ensemble ce gaullisme, cet amour de la France et je pense qu'il sera cohérent au second tour". Ce lundi matin sur BFMTV, M. Philippot a de nouveau tendu la main au candidat de Debout la France et a dit espérer un contact avec le candidat d’ici le second tour.
En 2012, dans les ex-régions d’Alsace, de Lorraine et de Champagne-Ardenne, Nicolas Dupont-Aignan avait rassemblé environ 2% des voix.
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