Législatives: Manuel Valls ne remplit pas les critères pour une candidature "En Marche!"
Le mouvement La République en marche n'est pas prêt, pour l'instant, à investir Manuel Valls pour être candidat aux législatives, selon le président de la commission d'investiture. Manuel Valls avait fait acte de candiature à la radio mardi au lendemain de la présidentielle qualifiant le PS de "mort".
L'ancien Premier ministre Manuel Valls "n'est pas dans les critères d'acceptation de sa demande" d'investiture avec La république en marche, le nouveau nom du parti d'Emmanuel Macron, a expliqué mercredi 10 mai le président de la commission d'investiture du parti, Jean-Paul Delevoye. "Nous mesurons bien le courage qu'il a eu de quitter un parti socialiste en décomposition", a-t-il expliqué, même si Manuel Valls n'a pas précisé s'il comptait quitter le PS.
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Mais, "à ce jour, il n'est pas dans les critères d'acceptation de sa demande, a indiqué cet ancien ministre chiraquien sur l'antenne d'Europe 1. Et donc dans ce cas très précis, la commission que je préside ne peut pas analyser la candidature de M. Valls. Il n'est pas opportun pour le mouvement En Marche! d'intégrer sa candidature." Jean-Paul Delevoye a toutefois précisé qu'il y aurait "aussi la lecture politique" dans l'analyse de la candidature de Manuel Valls.
- Réponse jeudi -
L'ancien Premier ministre et actuel député de l'Essonne a déclaré mardi qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle" aux législatives de juin. "Il a 24 heures pour faire acte de candidature", ont répondu les soutiens d'Emmanuel Macron, avant d'indiquer qu'une postulante avait déjà été retenue dans sa circonscription.
Candidat à Evry pour les législatives, Manuel Valls a annoncé ce mardi qu'il se présenterait sous l'étiquette "La République en marche", et non au nom du Parti socialiste. "Je serai candidat de la majorité présidentielle", a-t-il déclaré sur RTL. "Je souhaite m'inscrire dans ce mouvement «La République en marche»".
Et de s'expliquer : "Je veux la réussite d'Emmanuel Macron. J'appelle ceux qui se reconnaissent dans son programme doivent s'engager pleinement (...) Beaucoup de ses propositions, je les ai portées pendant la primaire". Il poursuit : "Le parti socialiste est mort. Soyons clairs. Aujourd'hui, l'essentiel c'est de donner une majorité à Emmanuel Macron, sans frondeur si vous voyez ce que je veux dire", ajoute-t-il, expliquant que la "division" avait été "fatale à ce quinquennat".
La réforme du code du Travail ? "On ne va pas ne pas soutenir la majorité pour des questions d'ordonnance. Il faut du dialogue (...) La grande différence, c'est qu'Emmanuel Macron en a parlé pendant sa campagne présidentielle", contrairement à François Hollande.
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