EN DIRECT. Attentat de Berlin: 12 morts, le terroriste "armé et dangereux" en fuite

France - 19/12/2016 20h40 - mis à jour il y a 7 heures
Lu 552 366 fois -   LORACTU.fr La Rédaction
EN DIRECT.  Attentat de Berlin: 12 morts, le terroriste "armé et dangereux" en fuite
Faits Divers

Le carnage perpétré lundi soir par un camion à Berlin, qui a fait au moins douze morts et 48 blessés, était un «attentat», ont confirmé mardi matin les autorités allemandes. Un suspect a été interpellé mais la confusion règne sur son implication dans l'attentat: l'homme arrêté ne serait pas le terroriste qui serait toujours en fuite, armé et dangereux. 

 

Ce que l'on sait :

 

- L'attaque du marché de Berlin est survenue lundi soir vers 20H, il s'agit bien d'un attentat terroriste a dit Angela Merkel qui a été revendiqué par l'Etat islamique mardi soir.

 

- L'attentat a fait 12 morts et 48 blessés dont 14 sont toujours dans un état grave

 

- Un suspect Anis Amri, âgé de 24 ans, Tunisien est activement recherché par les polices européennes. Une récompense de 100 000 euros est offerte en cas d'aide à la capture. Un premier suspect avait été arrêté lundi mais avait été relâché et mis hors de cause. Ce nouveau suspect numéro 1 est considéré comme "armé" et "dangereux".


 

Le suspect recherché a été surveillé pendant plusieurs mois

AFP PHOTO / BKA / HANDOUT

Les autorités allemandes avaient placé sous surveillance le suspect pendant plusieurs mois car ils pensaient qu'il souhaitait obtenir des armes lourdes. La surveillance a dû s'arrêter, selon l'agence Reuters, car il n'y avait aucune preuve des soupçons avancés par les services de renseignement allemands.

L'homme faisait l'objet d'une enquête judiciaire pour soupçon de préparation d'attentat avant l'attaque au camion-bélier de Berlin. Il s'agit d'un demandeur d'asile arrivé en juillet 2015 en Allemagne et dont la requête a été rejetée en juin. L'Allemagne n'est toutefois pas parvenue à le renvoyer dans son pays, la Tunisie contestant pendant plusieurs mois qu'il soit l'un de ses ressortissants.

Selon les autorités allemandes, ce n'est que ce mercredi, par coïncidence, que Tunis a reconnu sa nationalité tunisienne et fourni un document de voyage permettant son expulsion. Il est présenté par Berlin comme proche de la mouvance salafiste-islamiste. Selon le quotidien Bild, il a essayé de recruter des complices pour commettre un attentat il y a plusieurs mois. 


Le marché de Noël de Berlin doit rouvrir jeudi matin

Le marché de Noël visé par l'attentat de lundi soir rouvrira jeudi matin. Les bougies déposée sur les lieux resteront. 


La famille du suspect interrogée par les enquêteurs tunisiens

Alors que les autorités allemandes ont confirmé l'identité du suspect, âgé de 24 ans, la police tunisienne interroge en ce moment sa famille.


Un avis de recherche lancé, 100 000 euros de récompense 

Un avis de recherche a été lancé par les autorités allemandes et transmises à toutes les polices européennes. 

Le parquet anti-terroriste allemand a assorti l'avis de recherche concernant Anis Amri d'une récompense de 100.000 euros. Anis Amri mesure 1m78 et pèse environ 75 kilos. "Il pourrait être dangereux et armé", précise le parquet dans un communiqué.


Le suspect de l'attentat de Berlin identifié par le parquet 

Le suspect de l'attentat de Berlin a été identifié par le parquet comme étant le Tunisien Anis Amri, 24 ans.

Les autorités allemandes ont annoncé mercredi rechercher activement un Tunisien "classé dangereux" suite à l'attentat au camion-bélier sur un marché de Noël de Berlin, le plus grave jamais revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) dans le pays.

"Il y a un nouveau suspect, on recherche ce suspect" et "un avis de recherche a été émis à minuit pour l'Allemagne mais aussi pour l'espace Schengen, c'est-à-dire en Europe", a indiqué à la presse le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière, confirmant des informations de presse en ce sens, à l'issue d'une réunion avec des députés allemands. Selon l'un de ces députés, membre de la famille politique de la chancelière Angela Merkel, il s'agit d'un Tunisien "de 21 ou 23 ans qui dispose manifestement de plusieurs identités".

"Il s'agit d'un individu classé dangereux, que les services de sécurité connaissaient et qui appartenait à la scène islamiste-salafiste", a ajouté cet élu spécialiste des questions de sécurité, Stephan Mayer. Il s'exprimait aux côtés du ministre allemand. Des médias allemands ont présenté le suspect comme se prénommant Anis ou Ahmed.

Lire notre article.


Le suspect recherché était déjà soupçonné de préparer un attentat

Le Tunisien suspecté dans l'attentat au camion-bélier à Berlin était avant le drame suspecté de préparer un attaque et avait été signalé en novembre au centre allemand de lutte contre le terrorisme, a indiqué aujourd'hui un responsable allemand.

"La police judiciaire de Rhénanie du Nord-Westphalie avait initié une enquête auprès du parquet fédéral allemand (compétent en matière de terrorisme) en raison de suspicions sur la préparation d'un acte criminel grave représentant un danger pour l'État", a déclaré Ralf Jäger, le ministre de l'Intérieur de cette région du l'ouest de l'Allemagne où le suspect a résidé cette année.


Un mandat d'arrêt européen lancé contre le "nouveau suspect" (ministre Intérieur)

Le ministre de l'Intérieur allemand Thomas de Maizière.

Le ministre de l'Intérieur allemand, Thomas de Maizière, donne plus de détails sur le suspect recherché dans le cadre de l'attentat de Berlin. "Ce suspect est soumis à une traque et est encore recherché. Ce n'est qu'un suspect, pas forcément un criminel", précise-t-il. "Ce suspect est depuis minuit soumis à un mandat d'arrêt et de recherche en Europe."

Le ministre de l'Intérieur invite également à rester vigilant sur l'identité du suspect qui est communiquée dans les médias. "N'apportez pas trop de crédit à l'identité ou au statut de cet homme", a-t-il déclaré devant la presse, affirmant n'être "pas en mesure de le confirmer pour l'instant". "Dès que nous aurons d'autres infos, nous vous les transmettrons sans délai", a-t-il conclu.

Depuis ce matin, les médias allemands ont publié plusieurs noms de suspects, accompagnés de détails et de photos. Thomas de Maizière confirme qu'un "nouveau suspect" est recherché mais n'a donc pas précisé son identité.


Des arrestations préventives en France

Des arrestations préventives ont été menées en France, a annoncé ce mercredi le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. Ces arrestations "visent à éviter, sur les informations dont on dispose, tout risque de possibilité d’attentat ou d’organisation d’attentat", a indiqué Stéphane Le Foll. Les forces de sécurité sont "en mobilisation extrême" a ajouté Stéphane Le Foll : "Tout est mis en œuvre pour éviter tout risque".


La photo du suspect publiée par des médias

Plusieurs médias allemand et anglais ont publié la photo du suspect actuellement recherché par la police allemande, deux jours après l'attentat deu marché de Noël de Berlin qui a fait 12 morts et 48 blessés. 

La police allemande recherchait mercredi activement dans tout le pays un Tunisien dont un papier d'identité a été retrouvé dans le camion-bélier à l'origine de l'attentat sur un marché de Noël de Berlin revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), selon des médias. Les enquêteurs ont retrouvé ce document sous le siège du conducteur dans la cabine du poids lourd qui a délibérément foncé sur des chalets en bois du marché très fréquenté, tuant 12 personnes, selon plusieurs journaux allemands.

L'homme, connu sous trois identités et trois âges différents, aurait déposé en avril une demande d'asile en Allemagne. Débouté, il ne serait toutefois pas expulsable. Le suspect serait lié à un réseau de recruteurs présumés de l'EI en Allemagne et considéré comme particulièrement dangereux, selon les journaux Süddeutsche Zeitung et Bild.

La Tunisie est l'un des plus gros fournisseurs de combattants étrangers aux mouvements jihadistes. Quelque 5.500 Tunisiens sont partis ainsi combattre en Syrie, en Irak ou en Libye.

Un homme longtemps présenté lui aussi comme suspect par les autorités, un demandeur d'asile pakistanais interpellé peu après les faits, a été mis mardi soir hors de cause. Cela signifie "qu'une ou plusieurs personnes" responsables de l'attentat "sont en fuite (...) avec une arme", sans doute celle qui a servi à tuer le chauffeur routier polonais en titre du camion ayant servi à l'attentat, selon le chef de la police, Klaus Kandt.


Une opération de police imminente en Rhénanie-du-Nord-Westphalie 

Une opération de police doit se dérouler de façon imminente en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un Land du nord-ouest de l'Allemagne, pour interpeller des complices possibles du suspect, issus des milieux salafistes. 


Un Tunisien recherché, des papiers d'identités retrouvés

Selon le journal allemand "Der Spiegel", les policiers auraient trouvé des papiers d'identités dans le camion qui a foncé sur la foule du marché de Noël.

Selon l'hebdomadairel, le suspect que la police recherche serait un ressortissant tunisien, né en 1992 à Tataouine.

La police aurait découvert son nom en trouvant un permis de séjour sur le siège passager du camion ayant causé la mort d'au moins 12 personnes, selon un dernier bilan.

Der Spiegel précise que la police doit donner une conférence de presse à 13h. Le quotidien Bild et la Allgemeine Zeitung de Mayence reprennent les mêmes informations que Der Spiegel au sujet du suspect recherché.  Selon ces médias, l'homme serait âgé de 21 ou 23 ans et serait connu sous trois identités différentes. Le papier d'identité retrouvé dans le camion est un document remis à un migrant dont la demande d'asile a été rejetée sans pour autant qu'il puisse être expulsé.


Le point à 11H, mercredi 21 décembre 

La police allemande s’est engagée dans une chasse à l’homme, sa principale piste s’étant écroulée plus de vingt-quatre heures après l’attaque au camion-bélier sur un marché de Noël de Berlin, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI). Le suspect interpellé dès lundi soir grâce au témoignage d'un homme qui a assisté à l'attentat a été mis hors de cause. Ce demandeur d'asile originaire du Pakistan, âgé de 23 ans, n'était pas au volant du camion. 

Six morts sont allemands, selon la police. Les identification des autres victimes se poursuivent. Sur les 48 blessés, 14 étaient, mardi soir, entre la vie et la mort, selon Thomas de Maizières, le ministre de l'Intérieur.

L'attentat a été revendiqué mardi soir par l'organisation Etat islamique, via son agence de communication sur les réseaux sociaux. 

André Schulz, président d'un des principaux syndicats de policiers (BDK) a évoqué, de son côté, de "bonnes pistes" et de "très nombreux éléments" pour retrouver l'auteur du carnage. "Je suis assez optimiste quant au fait que nous pourrons peut-être demain [mercredi] ou très prochainement présenter un nouveau suspect", a-t-il lâché mardi soir.

Selon les dernières informations, la police dispose actuellement de 500 indices parmi lesquels des traces ADN retrouvées dans la cabine du camion, des images de vidéosurveillance et de nombreux témoignages.

Angela Merkel est déjà fortement critiquée sur sa politique migratoire alors qu'aucun lien n'a été fait entre cet attentat du marché de Noël et la politique généreuse d'accueil des migrants. 


Moins de 48 heures après, 14 blessés toujours entre la vie et la mort

Rendu public, mardi soir, le dernier bilan de l'attentat fait état de douze morts et de 48 blessés. Six morts sont allemands, selon la police. Les identification des autres victimes se poursuivent. Sur les 48 blessés, 14 étaient, mardi soir, entre la vie et la mort, selon Thomas de Maizières, le ministre de l'Intérieur.


Les contrôles aux frontières renforcés en France 

Après l’attentat de Berlin, la France va renforcer ses contrôles aux frontières alors que le conducteur du camion bélier qui a foncé dans un marché de Noël lundi soir est toujours en fuite. Les frontières de la région Grand-Est sont particulièrement concernées. 

Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a demandé dans une note un renforcement des contrôles aux frontières avec l'Allemagne, la Suisse et le Luxembourg, indique mercredi matin RTL. A Paris, la préfecture de police a notamment intensifié les contrôles Gare de l'Est.

Lire notre article.


En France, la délicate mission de sécurisation des marchés de Noël

L’attentat de Berlin qui a fait 12 morts sur un marché de Noël a relancé la question de la sécurisation des marchés de Noël à quelques jours du réveillon et alors que la France est aussi une cible de choix pour les terroristes de l’Etat islamique. Fréquentée par des millions de visiteurs, leur sécurité est un casse tête.

La France est sous le choc au lendemain de l’attentat de Berlin qui a coûté la vie à 12 personnes et fait près de cinquante blessés lundi soir dans la capitale allemande. Le conducteur de camion bélier qui a opéré comme à Nice le 14 juillet est toujours en fuite mardi soir alors que le seul suspect arrêté a été relâché, aucune preuve ne permet de confirmer son implication dans le scénario macabre qui touche l’Allemagne. En France, les autorités se sont immédiatement saisies de la question sécuritaire alors que les marchés de Noël apparaissent comme des cibles de choix.

Lire notre article ici.


Le groupe armé État islamique revendique l’attaque du marché de Noël 

Le groupe djihadiste État islamique (EI) a revendiqué mardi, par le canal de son agence Amaq, l'attaque au camion-bélier qui a fait 12 morts et une quarantaine de blessés lundi soir sur un marché de Noël du centre de Berlin. 

Le ministre de l'Intérieur allemand Thomas de Maizière a expliqué "qu'aucun enfant" ne figurait parmi les victimes de l'attentat de Berlin hier soir mais qu'il pourrait y avoir des "adolescents". Le nombre d'étrangers parmi les victimes reste pour l'instant inconnu.


La police a plusieurs pistes après la remise en liberté d'un homme

La police "n'a pas suivi qu'une seule piste" depuis le début de l'enquête, a expliqué le ministre de l'Intérieur allemand Thomas de Maizière. 

"Il n'y a toujours aucun doute que l'incident au camion soit une attaque, mais les motivations demeurent floues", a-t-il ajouté.


Le suspect interpellé lundi soir remis en liberté, aucune charge retenue

Le demandeur d'asile pakistanais un temps soupçonné d'avoir commis l'attentat au camion-bélier à Berlin a été remis en liberté faute d'éléments le mettant en cause, a indiqué mardi soir le parquet fédéral allemand. "La personne suspectée (...) a été remise en liberté dans la soirée sur ordre du parquet fédéral. Les résultats de l'enquête n'ont à l'heure actuelle pas mis à jour d'éléments confirmant des soupçons concrets" à son encontre, a indiqué le parquet dans un communiqué.


Le conducteur du camion bélier toujours en fuite à Berlin, le point à 18H30

Ce mardi, le bilan provisoire de l'attaque fait état de 12 morts et de 48 blessés. Parmi les victimes se trouve un homme polonais retrouvé mort dans la cabine du camion, et qui est le véritable conducteur du véhicule. Sur les douze victimes, sept ont été identifiées, précise le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine. Les victimes sont allemandes. A ce stade, il n'y a pas encore de victimes françaises ou originaires d'autres pays alors que le secteur où s'est déroulé l'attentat est particulièrement touristique. 

D'après le transporteur pour lequel travaillait le conducteur polonais du camion, ce dernier a été retrouvé avec des traces de coups sur le corps. D'après lui, qui a dû examiner la photo pour l'identifier formellement, la victime présentait une blessure par arme blanche, et une par balle, comme l'a déclaré la police. Le chauffeur, sur la route depuis une semaine et demie, était arrivé à Berlin d'Italie en transportant 24 tonnes d'éléments en acier. Il aurait dû normalement les décharger tout de suite comme prévu, mais la société destinataire a remis l'opération au lendemain. Lundi, le conducteur a parlé par téléphone avec sa femme, vers 15 heures. A 16 heures, il ne répondait plus.

Lundi soir, un ressortissant pakistanais, demandeur d'asile et âgé de 23 ans, a été arrêté, présenté comme le principal suspect dans l'enquête sur cet attentat. La police a toutefois avoué mardi après-midi qu'il était possible que le suspect en garde-à-vue ne soit pas le conducteur du camion volé. "Il est possible que l'auteur des faits soit encore dans la nature", a déclaré le patron de la police, précisant que l'assaillant était sûrement armé et dangereux. Des analyses sont en cours pour déterminer si son ADN correspond à des "traces" retrouvées dans le camion. 

Le semi-remorque qui a servi à l'attaque était équipé d'un GPS. Le patron de la société de transport a raconté qu'à 15h45 lundi, le jour de l'attentat, le camion avait été mis en marche, mais n'est pas parti. Il a fait quelques va-et-vient "comme si quelqu'un apprenait à le conduire". Le semi-remorque était muni d'une boîte automatique, il était facile à conduire.

Le véhicule a quitté son stationnement vers 19 heures 40, faisant un parcours de dix kilomètres environ jusqu'au marché de Noël.

"Nous ne savons pas s'il y a un ou plusieurs assaillants, ni si ces personnes ont eu des soutiens", reconnaît cet après-midi le procureur fédéral Peter Frank, lors d'une conférence de presse. "Le suspect arrêté est un Pakistanais. Il est possible que ce ne soit pas l'auteur, ni un complice de l'attentat", a-t-il précisé.


Nancy va éteindre son sapin de Noël en hommage aux victimes

Le sapin et la boule de Noël de la Place Stanislas ne seront pas éclairés ce mardi a indiqué la ville de Nancy sur son site internet, au lendemain de l'attentat de Berlin.  Plus tôt, dans l’après-midi, les drapeaux de l'Hôtel de Ville ont été mis en berne et la Ville de Nancy a installé dans le péristyle et le Grand hall de la mairie des drapeaux allemands et français, également en berne.

Un registre de condoléances a été ouvert au Goethe Institut de Nancy, jusqu'à jeudi soir, de 11h à 18h30, afin que les nancéiens puissent y laisser un témoignage de leur émotion.

Le maire de Nancya envoyé un message de "soutien et d'amitié" à Frank Mentrup, bourgmestre de Karlsruhe, ville jumelée, mais aussi à Nikolaus Meyer-Landrut, Ambassadeur d'Allemagne en France, ainsi qu'aux territoires voisins de notre région par l'intermédiaire d'Annegret Kramp-Karrenbauer, Ministre-Présidente du Land de Sarre, de Malu Dreyer, Ministre-Présidente du Land de Rhénanie-Palatinat, et de Winfried Kretschmann, Ministre-Président du Land de Bade-Wurtemberg. 


Le chauffeur originel du camion portait des traces de coups

Le ressortissant polonais retrouvé mort dans la cabine du camion à l'origine de l'attentat de Berlin était bien le conducteur du véhicule et son corps portait des traces de coups, a assuré le transporteur pour qui il travaillait.

L'homme de 37 ans, qui laisse une femme et un fils de 17 ans, était un costaud de 120 kilos, mesurant 183 centimètres, a dit aux médias polonais Ariel Zurawski, patron d'une société de transports installé près de Gryfino, dans le nord-ouest de la Pologne. "Une seule personne n'aurait pas eu raison de lui". Le mort était son cousin, qu'il connaissait depuis l'enfance.

Zurawski avait été appelé dans la nuit par la police polonaise pour identifier la victime sur une photo. "On y voyait des traces de coups, il était évident qu'il s'était battu. Son visage était ensanglanté, tuméfié. Il y avait une blessure à l'arme blanche", a-t-il raconté, confiant qu'il avait eu du mal à regarder l'image. "La police m'a dit qu'il y avait aussi une blessure par balle".


Une personne "dangereuse" probablement "dans la nature", annonce la police 

«Il est possible que l'auteur des faits soit encore dans la nature». C'est ce que déclare le patron de la police de Berlin cet après-midi, pendant une conférence de presse. Il précise que cette personne pourrait être «dangereuse». «Les gens doivent rester vigilants», recommande-t-il. 


"Nous ne savons pas s'il y a un ou plusieurs assaillants", selon la police

"Nous ne savons pas s'il y a un ou plusieurs assaillants, ni si ces personnes ont eu des soutiens", reconnaît cet après-midi un responsable de la police, lors d'une conférence de presse. "Le suspect arrêté est un Pakistanais. Il est possible que ce ne soit pas l'auteur, ni un complice de l'attentat", a-t-il précisé. De fait, les investigations se poursuivent : une analyse technique du camion est en cours, différents témoins sont interrogés et des documents vidéos sont exploités. 

"Il faut partir du principe que c'est un attentat», a-t-il poursuivi. «Il nous rappelle l'attaque de Nice. Le modus operandi relève d'un acte terroriste". Mais «nous n'avons pas de vidéo de reconnaissance. C'est pour cette raison que nous ne pouvons faire de conclusions définitives». Il a ajouté qu'il y avait "45 personnes blessées dont 30 grièvement".


Le terroriste serait toujours en fuite, armé et dangereux

D'après des sources policières à Die Welt, le suspect interpellé ne serait pas le conducteur du camion et donc le tueur. "Nous avons le mauvais homme", aurait ainsi affirmé un officier majeur de la police berlinoise auprès du journal allemand. Pour rappel, l'individu, réfugié pakistanais, avait été arrêté grâce à la filature d'un témoin. L'auteur des faits pourrait donc bien être en liberté, à l'heure actuelle.

La police allemande a dit dans la foulée ne "plus être certaine" qu'elle détient le chauffeur du camion qui a foncé sur la foule lundi à Berlin.


Le suspect interpellé nie les faits, selon l'Intérieur

Le suspect de l'attaque au camion de Berlin est un demandeur d'asile pakistanais et nie avoir commis cet attentat, a annoncé mardi le ministre allemand de l'Intérieur. Selon Thomas de Maizière, le suspect est «a priori Pakistanais. Il est arrivé en Allemagne à la Saint Sylvestre, le 31 décembre 2015, et a été enregistré avant de réapparaître à Berlin en février». «Il nie le crime. L'enquête se poursuit», a ajouté le ministre indiquant par ailleurs que l'attentat n'avait pas été revendiqué.


Un "acte terroriste" confirme Angela Merkel

Les autorités allemandes affirment que le carnage de Berlin était bien un attentat a assuré le ministère de l'Intérieur mardi matin au lendemain de l'attaque du marché de Noël. "C'est un acte terroriste", a affirmé Angela Merkel lors d'une allocution.

Le polonais retrouvé mort dans le camion a été tué par balle. L'information a été donnée par le ministre de l'Intérieur du Brandebourg, Karl-Heinz Schroeter, auprès du magazine Focus. Ce chauffeur routier a bien été victime de l'attentat et ne conduisait pas le camion au moment du drame. Selon les derniers éléments, le suspect interpellé aurait pu voler ce camion sur un chantier de construction plus tôt dans la journée lundi 19 décembre et l'aurait tué par balles avant de prendre le volant du semi-remorque pour attaquer le marché de Noël.

Angela Merkel, qui se rendra sur les lieux de l'attentat: "Nous refusons de vivre avec cette menace" a-t-elle assuré. Un peu plus tôt, le gouvernement avait confirmé le maintien des marchés de Noël en Allemagne malgré l'attaque.

Angela Merkel a confirmé que le terroriste avait "demandé l’asile et la protection" de l’Allemagne.


Le conducteur du camion fou serait identifié 

L'auteur présumé de l'attaque à Berlin s'appellerait Naved B, 23 ans, originaire du Pakistan, rapporte le journal allemand Bild.

Selon Die Welt, l'opération au foyer de réfugiés de l'aéroport de Tempelhof n'a rien donné. Commencée vers trois heures avec 250 hommes, elle s'est terminée à 8 heures du matin. Aucune arrestation n'a eu lieu, mais quatre hommes, âgés d'une vingtaine d'années, ont été interrogés.

L'individu de 23 ans serait d'origine pakistanaise même s'il se serait présenté comme Afghan. Les enquêteurs supposent qu'il utilise de fausses identités. Il serait entré en Allemagne par Passau, en Bavière, le 31 décembre 2015. Cette ville à la frontière autrichienne avait été l'un des principaux points de passage pour le flux des demandeurs d'asile. Les contrôles de sécurité étaient inexistants, compte tenu de la foule qui se pressait alors à la frontière. On retrouve la piste du suspect en février 2016, confirment les médias allemands. Selon Der Tagesspiegel, il serait aussi connu de la police allemande pour petite délinquance


Le jour d'après à Berlin, au moins 12 morts selon un dernier bilan

Au moins 12 personnes ont été tuées et 48 autres blessées par le camion. Certaines sont gravement blessées. 

La police allemande a annoncé tôt mardi que le conducteur du camion avait délibérément visé la foule et évoque désormais une «attaque terroriste probable».

Juliette Méadel, secrétaire d'État chargée de l'Aide aux victimes, a expliqué «ne pas avoir d'informations» sur d'éventuelles victimes françaises. «Berlin hier soir, Nice il y a cinq mois, tous ces événements tragiques me touchent beaucoup, a-t-elle également dit. Je me souviens ce qu'on a vécu à Nice, aujourd'hui je pense aux 12 morts, aux victimes, mais aussi aux familles et aux témoins.»

«On est à un niveau de protection maximal mais un renforcement va être mis en place, a-t-elle ajouté. Le risque zéro n'existe pas, c'est pourquoi le gouvernement a créé un secrétariat d'État à l'Aide aux victimes.».

.Selon la presse allemande, les forces spéciales de la police allemande ont pris d'assaut vers 4 heures du matin un hangar de l'ancien aéroport de Tempelhof, à Berlin, qui abrite désormais un centre d'accueil de réfugiés, l'un des plus grands de la capitale. Le conducteur du camion pourrait être passé par ce camp.


Un camion a foncé dans un marché de Noël en tuant plusieurs personnes, selon la police allemande citée par l'AFP ce lundi soir. D'après l'agence de presse allemande DPA, il s'agit "probablement" d'un attentat. 

A 21H, le bilan de l'attaque sur un marché de Noël de Berlin s'alourdit puisque la police évoque désormais "plusieurs morts et au moins 50 blessés".

La police a évoqué un bilan provisoire d'au moins 9 morts vers 21H15 selon un tweet officiel. "Nous pouvons confirmer 9 morts et de nombreux blessés" peut-on lire lundi soir sur le compte officiel de la police de Berlin sur Twitter.

Le conducteur du poids-lourd a roulé sur un trottoir de ce marché de Noël où se trouvaient des badauds dans un quartier très touristique de la capitale allemande, selon un porte-parole de la police, qui a fait ausi état de plusieurs blessés. 

Le chauffeur du poids-lourd est en fuite, selon les médias allemands. La police a indiqué vers 21H40 avoir "interpellé une personne", suspectée d'être le conducteur du camion tueur. A 22H, le conducteur présumé du camion a été "interpellé" a assuré la police sur les réseaux sociaux. 

- La piste d'un attentat se confirme -

La police de Berlin a également confirmé vers 22H que le passager du camion fou est mort.

La police de Berlin a appelé les habitants de la capitale à rester chez eux ce lundi soir.

Le camion 38 tonnes qui a tué au moins neuf personnes ce soir dans le centre de Berlin était immatriculé à Gdansk, en Pologne. Le propriétaire de la société à qui appartenait le camion a confirmé à l'AFP la disparition de son chauffeur.

"On n'a pas de contact avec lui depuis cet après-midi. Je ne sais pas ce qui lui arrive. C'est mon cousin, je le connais depuis l'enfance. Je me porte garant de lui", a déclaré Ariel Zurawski.

Peu avant minuit, la police citée par Reuters assure que le passager retrouvé mort dans le camion fou est d'origine polonaise mais que celle du conducteur reste "incertaine".

A 00H15, il y a "beaucoup de raisons de penser" qu'il s'agit d'un attentat a dit le ministre de l'Intérieur allemand. Quelques minjutes après, la police de Berlin a indiqué que le camion a pu être volé sur un chantier de construction en Pologne. La police a également indiqué que sur les 50 blessés, 45 personnes se trouvent dans un "état grave".

- Une ambiance de "terreur", un suspect interpellé -

"J'ai entendu un grand bruit et je suis allé vers le marché de Noël où j'ai vu des scènes de chaos, de nombreuses personnes blessées", a témoigné Jan Hollitzer, rédacteur en chef adjoint du Berliner Morgenpost, sur CNN. Cette attaque du marché de Noël intervient à moins d'une semaine du week-end de Noël.

LIRE AUSSI. Un enfant allemand de 12 ans préparait un attentat contre un marché de Noël

La correspondante de BFMTV en Allemagne a évoqué une ambiance de "terreur" sur place alors qu'elle assure que ce drame la "touche". Présente une heure avant cette possible attaque terroriste, la journaliste française a assuré à l'antenne que la présence policière était quasi-nulle ce lundi car l'Allemagne n'a pas mis en place les mêmes dispositifs de sécurité qu'en France malgré la menace terroriste. "J'ai voulu ammener mes filles manger au marché de Noël à l'heure de l'attentat" a-t-elle confié sur la chaîne info, assurant avoir renoncé dans la soirée. 

Il y a quelques jours, la police a déjoué un attentat que préparait un enfant âgé de 12 ans au nom de l'Etat islamique contre un marché de Noël en Allemagne. 

- "Nous sommes en deuil" -

Angela Merkel, chancelière allemande, a dit être en "deuil", selon son porte-parole. "Nous sommes en deuil et espérons que les nombreux blessés vont pouvoir recevoir de l'aide" a assuré le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert. 

Le mode opératoire ressemble à celui utilisé à Nice le 14 juillet dernier sur la Promenade des Anglais. Un homme se revendiquant de l'Etat islamique (EI) avait foncé à l'aide d'un camion sur la foule rassemblée après le traditionnel feu d'artifice de la fête nationale et avait fait 87 morts et des centaines de blessés. 

- Le gouvernement français solidaire avec l'Allemagne -

Le président de la République  a exprimé "sa solidarité" et sa "compassion" à la chancelière Angela Merkel, "au peuple allemand et aux familles des victimes de Berlin" peut-on lire dans un communiqué. "Solidarité et fraternité avec nos amis allemands après le drame qui a frappé Berlin ce soir", a tweeté le premier ministre français Bernard Cazeneuve.

La sécurité des marchés de Noël a été "immédiatement renforcée" en France après "l'attentat" commis ce soir à Berlin, a annoncé le ministre français de l'Intérieur Bruno Le Roux.
"La sécurisation des marchés de Noël a été immédiatement renforcée", a-t-il indiqué dans un communiqué, après "l'attentat" commis sur un marché de Noël à Berlin avec un camion lancé sur la foule, qui a tué au moins neuf personnes. "La coopération franco-allemande dans la lutte anti-terroriste, qui était au cœur des travaux menés [lundi] entre les deux ministres [de l'Intérieur français et allemand], continuera sans relâche pour que les démocratie gagnent le combat contre ceux qui veulent atteindre nos valeurs et notre liberté", a écrit Bruno Le Roux dans un communiqué.

- Pluie de réactions politiques en France -

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2Commentaires

Lothringen
Lothringen L. - il y a 1 jour
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Pendant que la république laïque se préoccupe d'interdire Saint-Nicolas dans les écoles et les crèches dans les mairies, les terroristes qui s'attaquent aux racines chrétiennes de l'Europe courent librement. Les élites ont perdu le sens des priorités depuis bien longtemps. Répondre
Urgo
Victor U. - il y a 1 jour
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Ce n'est pas en glorifiant l'installation de crèches de Noël dans les administrations, que l'on combattra l'islam radical. Nous sommes tombés dans le piège tendu par les islamistes, en usant de symboles religieux, plutôt que d'appliquer les lois de la République, sur le chapitre de la laïcité. Quand aurons-nous des "politiques", qui auront le courage de prendre des mesures concrètes, afin de préserver notre culture et nos us et coutumes. Répondre
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