Emmanuel Macron, la surprise à la fragilité toujours pesante
Le candidat d'En Marche joue gros lundi, comme ses quatre autres concurrents, alors qu'il doit tenir un grand meeting à Paris-Bercy. Durant la dernière semaine, celui qui est toujours qualifié dans les sondages pour le second tour doit caonvaincre les indécis et ne pas se laisser doubler par Mélenchon et Fillon.
Une campagne folle. A quelques jours du vote, les sondages promettent un match à quatre entre les deux favoris Emmanuel Macron et Marine Le Pen face aux outsiders Jean-Luc Mélenchon et François Fillon.
Selon un sondage Ipsos-Steria pour Le Monde, les intentions de vote se trouvent désormais dans un mouchoir de poche. Emmanuel Macron et Marine Le Pen (23%) sont à égalité et qualifiés pour le second tour. Mais rien n'est fait puisque Jean-Luc Mélenchon (20%) et François Fillon (19%) sont tout juste derrière et la marge d'erreur rend incertain le score potentiel des concurrents à l'Elysée. Une semaine cruciale s'ouvre pour les onze candidats où chaque minute compte pour convaincre les millions d'indécis qui feront certainement basculer le scrutin le plus fou de la Ve République.
Emmanuel Macron d'abord. Le leader d'En Marche qui a accusé un faux plat ces derniers jours dans les enquêtes d'opinion doit faire la différence cette semaine alors qu'il distançait encore ses concurrents ces dernières semaines. Le candidat joue gros ce lundi avec son "entretien d'embauche" face à Jean-Jacques Bourdin dès 8H30 sur BFMTV-RMC.
- Un grand meeting pour offrir sa "vision de la France -
Puis il donnera le coup d'envoi de sa dernière ligne droite lors d'un grand meeting à Paris-Bercy devant au moins 20 000 partisans. Un moment fort de sa campagne où il doit montrer ses muscles et prouver qu'il peut devenir le prochain président. Le soir il sera sur TF1 devant ders millions de téléspectateurs. Dans la semaine, M. Macron va multiplier les déplacements et les meetings. A Nantes mercredi avec Jean-Yves Le Drian, l'actuel ministre de la Défense mais aussi au marché de Rungis peu avant 6H pour rencontrer la "France du travail qui se lêve tôt" puis vendredi à Arras et Rouen. Il a finalement annulé un rassemblement à Charleville-Mézières dans l'est de la France. Jeudi soir il sera aussi l'invité de France 2 pour une interview alors qu'un débat entre les onze était programmé puis finalement annulé par la chaîne à cause de difficultés d'organisation.
L'ancien ministre, surprise de cette campagne, ne doit pas faiblir cette semaine alors que son concurrent de gauche Jean-Luc Mélenchon ne cesse de progresser et que François Fillon ncompte sur un sursaut des électeurs de droite.
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