VIDEO. Florian Philippot hué et bousculé au moment de sortir de la cathédrale de Reims
Le vice-président du Front national Florian Philippot, présent à Reims en compagnie de Marine Le Pen ce vendredi, a essuyé les huées de sympathisants d'Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon. Des jeunes militants ont scandé plusieurs slogans anti-FN.
Fin de campagne mouvementée pour Marine Le Pen. La candidate du Front national a été accueillie par des slogans hostiles lors de sa visite à la cathédrale de Reims (Marne), vendredi 5 mai, en fin de matinée. "Marine, rends l'argent", "Résistance" ont lancé des militants d'Emmanuel Macron et de la France insoumise. Ce déplacement de dernière minute n'était pas à l'agenda de la candidate du Front national. Elle était accompagnée de Nicolas Dupont-Aignan, qu'elle veut nommer Premier ministre si elle est élue.
Le chef de file du FN dans le Grand-Est qui était du déplacement a réussi à sortir de la céthédrale par la porte principale où il a fait face à de nombreux militants hostiles au parti de la candidate à la présidentielle. Bousculé et hué, il a rapidement gagné sa voiture qui l'attendait à proximité de la cathédrale. La candidate quant à elle avec Nicolas Dupont-Aignan ont préféré quitter les lieux par une porte dérobée sans journalistes et sans affronter les militants de M. Macron et M. Mélenchon. "Les excités de chez Macron ne nous empêcheront pas de rendre hommage à la France et son histoire millénaire", a tweeté Florian Philippot
Les excités de chez Macron ne nous empêcheront pas de rendre hommage à la France et son histoire millénaire #Reims
— Florian Philippot (@f_philippot) 5 mai 2017
Les excités de Macron ne respectent donc même pas les cathédrales. Inquiétant. #Reims
— Florian Philippot (@f_philippot) 5 mai 2017
La veille, la candidate du Front national a été visée par des jets d'œufs alors qu'elle visitait l'entreprise de transport Guisnel à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Une cinquantaine de personnes étaient présentes à son arrivée : des militants anti-FN, des curieux, des lycéens. Beaucoup ont crié "Dehors les fachos" et "Vous n'avez rien à faire ici".
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