Législatives: La République en Marche n'investit pas Valls, mais ne présentera pas de candidat face à lui
Le mouvement La République en Marche qui a présenté 428 candidats aux législatives jeudi après-midi a assuré que Manuel Valls n'aura pas l'étiquette du parti d'Emmanuel Macron mais n'aura pas d'adversaire face à lui. Manuel Valls avait demandé l'étiquette La République en Marche pour sa candidature dans sa circonscription d'Evry.
"Manuel Valls ne répond pas aux critères" pour être investi, explique Richard Ferrand. Toutefois, pour ne pas avoir l'air "d'humilier" un ancien premier ministre, il explique: "Nous n'investissons pas l’intéressé mais nous ne lui opposons pas de candidats" dans sa circonscription de l'Essonne, a expliqué Richard Ferrand. aux journalistes ce jeudi après-midi.
Jean-Christophe Cambadélis a annoncé qu'une procédure d'exclusion était en cours à l'encontre de Manuel Valls. Selon le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis, une procédure d'exclusion a été lancée à l'encontre de l'ancien Premier ministre Manuel Valls, après que ce dernier a annoncé mardi son intention de se présenter sous l'étiquette la République En Marche (sans pour autant que l'investiture lui soit pour l'heure accordée).
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Manuel Valls (PS), ancien Premier ministre, veut rejoindre le mouvement de Macron
"Une procédure est en cours. Manuel Valls est déferré devant la commission des conflits", a déclaré le patron du PS sur BeurFM. "Au Parti socialiste, ce n'est pas comme au Front national, à En Marche! ou à la France insoumise: ce n'est pas le chef qui décide d'exclure. Il y a des procédures", ajoute l'inventeur de la Belle alliance populaire.
L'ancien Premier ministre Manuel Valls "n'est pas dans les critères d'acceptation de sa demande" d'investiture avec La république en marche, le nouveau nom du parti d'Emmanuel Macron, a expliqué mercredi 10 mai le président de la commission d'investiture du parti, Jean-Paul Delevoye. "Nous mesurons bien le courage qu'il a eu de quitter un parti socialiste en décomposition", a-t-il expliqué, même si Manuel Valls n'a pas précisé s'il comptait quitter le PS.
L'ancien Premier ministre et actuel député de l'Essonne a déclaré mardi qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle" aux législatives de juin. "Il a 24 heures pour faire acte de candidature", ont répondu les soutiens d'Emmanuel Macron, avant d'indiquer qu'une postulante avait déjà été retenue dans sa circonscription.