Présidentielle: à gauche Mélenchon a le vent dans le dos, Hamon décroche

France - 31/03/2017 18h32 - mis à jour le 31/03/2017 22h21
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Présidentielle: à gauche Mélenchon a le vent dans le dos, Hamon décroche
Politique
(PHOTO: Blandine Le Cain/ FLICKR/ CC)

Le candidat socialiste à la présidentielle décroche toujours dans les sondages et doit désormais faire avec son concurrent Jean-Luc Mélenchon qui a le vent dans le dos profitant notamment du premier débat télévisé et du lâchage de Manuel Valls. 

Jean-Luc Mélenchon confirme la dynamique amorcée la semaine dernière, suite à la «marche des insoumis» le 18 mars et fort de sa prestation lors du débat télévisé sur TF1 le 20 mars, selon un sondage BVA pour Orange et la Presse Quotidienne Régionale (PQR) à paraître samedi 1er avril.

Le candidat de la France insoumise recueille 15% des intentions de vote, un score en hausse de 1 point en une semaine et 3 points en 15 jours. Pour autant, il ne prend pas de voix supplémentaires à Benoît Hamon et n’empiète pas davantage sur les électeurs de François Hollande de 2012 ni chez les sympathisants socialistes. Il semble en revanche bénéficier d’une intention de mobilisation en légère progression chez les sympathisants de la gauche (+2 points).

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Jean-Luc Mélenchon devance donc nettement Benoît Hamon, crédité de 11,5% des suffrages, comme la semaine dernière. Ce dernier reste dans une position délicate, ce d’autant plus que son socle électoral apparait comme le plus fragile et pourrait encore s’amoindrir: seuls 45% de ses électeurs potentiels se déclarent sûrs de leur choix. Les hésitants au sein de son électorat sont très partagés et sont presque aussi nombreux à pouvoir se tourner vers Emmanuel Macron que vers Jean-Luc Mélenchon. Début février, le candidat du PS était crédité dans ce sondage de 17% des intentions de vote après sa victoire à la primaire de la gauche mais il n’a cessé de perdre des points (près de 6 en deux mois) à force de se perdre dans des négociations d’appareil avec Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon tout en affrontant les division chez les socialistes partagés entre sa candidature et Emmanuel Macron.

Selon BVA, son potentiel bas descend même à 5% seulement en prenant en compte tous les votants incertains se détournent du candidat qui ne bénéficie, de plus, d’aucun «second choix». Au second tour si Benoit Hamon ne se qualifie pas, on note d’ailleurs une grande porosité des électeurs de Benoit Hamon vers Emmanuel Macron. 69% voteraient pour le leader d’En Marche tandis que 25% s’abstiendraient ou voteraient blanc alors que 6% seulement se porteraient sur Marine Le Pen.

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